D'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef d'un croissant de même et en pointe d'un arlot (ou grappe de raisin), aussi d'argent tigé et feuillé de sinople
La filiation suivie de la famille d'Arlot débute avec Jean Arlot, écuyer, habitant du repaire noble de Frugie, époux en 1480 de Catherine de La Motte.[réf. nécessaire]
À la fin du XVIe siècle, Jacques Arlot est seigneur haut justicier de Frugie. Avec son frère, Antoine Arlot, il hérite de deux maîtres de forges. Ils possèdent ainsi des forges et fonderies de canons et le roi en fait ses fournisseurs de canons et munitions de guerre. Cela leur permit de prêter 60 000 livres à Henri de Navarre, qui en récompense accorda une charge de gentilhomme de sa chambre au fils aîné de Jacques Arlot[1].
Preuves de noblesse
Durant les grandes recherches sur la noblesse débutée au XVIIe siècle, la famille d'Arlot est inquiétée dans sa noblesse. En effet, en 1592, des titres de cette famille ayant été brûlés, cela compliqua la production de preuves[1].
En 1606, Antoine Arlot saisit le parlement de Bordeaux faisant suite aux exactions commises par le comte César de Bourbon Busset et ses hommes à son encontre, à ses serviteurs et domestiques, qui le contraignent « de bailler deniers au dict sieur de Busset ou à son capitaine et soldats mis par lui en son chasteau de Chalus »... « Le sieur de Busset a grande autorité sur le pays, dont il abuse au point que le dict suppliant et ses serviteurs ne peuvent aller en aucun lieu. Plaise mettre le suppliant, son domaine, sa femme, ses enfants et famille sous la protection et sauvegarde de la Cour sous peine de 30 mille livres à infliger au seigneur de Busset ; ordonner que la signification en sera faite à son procureur du château de Chalus. Il demande l'ouverture d'une instruction »[2].
En 1640, Antoine Arlot, sieur de Frugie, est taxé à 100 livres pour usurpation de titres de noblesse. Le sieur Arlot de La Coussière est taxé à 1 500 livres. Le sieur Arlot de Cumont est taxé à 2 000 livres.
Maintenue de noblesse par la cour des aides de Guyenne le .
Arrêts du Conseil d'État du et ; (arrêt de noblesse d'extraction) et .
Confirmation de noblesse en 1693.
Convocation pour l'ordre de la noblesse du Périgord pour les États généraux de 1789.
L’aîné de cette famille porte le titre de marquis de Cumond (relevé par Léonard d'Arlot en 1753 à l'extinction de la branche ainée de Frugie)[3].
Les titres de marquis de Cumond (et de Frugie) ne semblent pas avoir été l'objet de lettres patentes enregistrées ou publiées portant érection, transfert, collation, substitution ou transmission exceptionnelle de ces titres, ni d’une admission aux honneurs de la cour ou d'un brevet signé du souverain faisant figurer le titre, et semblent être ce faisant de courtoisie[4][réf. incomplète].
Armes, devise
d'Arlot : D'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef d'un croissant de même et en pointe d'un arlot (ou grappe de raisin), aussi d'argent tigé et feuillé de sinople.[1],[3]
Devise : Fracto Jove, unieus Deus (Jupiter par terre, il n'y a qu'un Dieu)[1],[3]
↑ abc et dGontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, 2001, article d'Arlot, pages 23 à 26.
↑ On ne connait pas l'issue de la plainte mais César de Bourbon obtint plus tard du roi Henri IV, son cousin, une ordonnance contre Arlot. In Société archéologique et historique du Périgord, « Mariage de César de Bourbon Busset, 21 juin 1588 », sur wikiwix archive, séance du 7 septembre 1939, page 482 (consulté le ).
↑ abc et dChaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. T. Ier. A-Att., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 317-318.
Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. T. Ier. A-Att., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 317-318.
Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, Pilote 24, (ISBN978-2-91234-719-0), article d'Arlot, pages 23 à 26.