Butia yatayButia argentin Butia yatay
Butia yatay dans son habitat naturel
Le Butia yatay (Mart.) Becc. (1916), ou Butia argentin, est un palmier qui appartient à la famille des Arécacées et au genre Butia. Noms communs : butia argentin, yatay... C'est un palmier rustique qui résiste à des températures pouvant descendre jusqu'à -12 °C environ. Classification
HabitatSud du Brésil, Nord de Uruguay, Nord-Est de l'Argentine dans les savanes à faible altitude, où poussent des arbres de faible taille et des hautes herbes. Il pousse sur des sols secs, sablonneux et pauvres, où il forme des colonies assez denses et très étendues. Le climat est subtropical à tempéré doux, avec des hivers assez frais, et des périodes sèches parfois assez longues. Description
Ce Butia yatay est un palmier pouvant atteindre 12 m de haut, présente des feuilles pennées, à 140 folioles, de couleur légèrement vert bleuâtre, atteignant 2 m de long avec un pétiole de 60 cm, subligneuses et dotées d'épines. Les fleurs forment des inflorescences jaunes, pouvant contenir jusqu'à 100 fleurs protégées par une spathe ligneuse et nervurée. Le fruit semble groupé; il est ovale, aplati, de couleur orangée et de 5 à 3 cm de diamètre, protégé à la base par des bractées qui couvrent un tiers de sa surface. Ses fruits sont comestibles et c'est à partir de ceux-ci que l'on fabrique la «liqueur de yatay»*, en plus d'attirer de nombreux oiseaux ; ils étaient la nourriture principale de l'ara bleu, l’Ara glauque Anodorhynchus glaucus, maintenant présumé éteint. ÉtymologieC'est l'une des rares plantes dont le nom scientifique est complètement dérivé des langues amérindiennes. Butia vient d'un nom vernaculaire brésilien local probablement dérivé du Tupi ancien ba atí, qui signifie 'chose épineuse', qui fait probablement référence aux épines le long des bords du pétiole de la plupart des espèces. L'épithète spécifique yatay est tirée du mot en Langue guaranie pour ce palmier, yata'i, qui fait référence au « petit fruit dur » [3],[4]. CultureLe Butia argentin est un palmier à croissance lente qui apprécie le soleil et les sols riches et bien drainés. Cette espèce préfère les sols bien drainés, légèrement alcalins ou neutres, et beaucoup de soleil. Il nécessite beaucoup d'humidité pendant la saison de croissance, mais en hiver, il tolère bien la sécheresse et le froid, supportant des températures de plusieurs degrés en dessous de zéro, ce qui en fait l'un des palmiers a feuilles pennées les mieux adaptés aux climats continentaux avec Jubaea chilensis. Il tolère bien le vent[3]. Les graines ont besoin de chaleur et d'humidité pour germer, un processus qui peut être suspendu pendant plusieurs mois dans des conditions défavorables En France, il est possible de l'acclimater sur la côte Atlantique et sur le pourtour méditerranéen. Références
|