Il a été l'époux de la journaliste Véronique Robert, morte quelques jours après son élection en , à la suite de blessures causées par une explosion en Irak[1].
Débuts à la télévision
Bruno Fuchs est un ancien journaliste de TF1 et de La Cinquième[2]. Il a grandi à Colmar et a suivi une scolarité au lycée Bartholdi de la ville. Il est diplômé de l’Institut supérieur de gestion (ISG) de la Sorbonne[3].
En 1983, il entre à la chaîne de télévision TF1, où il occupe le poste de correspondant adjoint à Bruxelles pour les questions européennes et va également travailler au service économique de la chaîne, sous la direction d’Hervé Bourges[3][source secondaire nécessaire].
À la rentrée 1998, il est chargé de l’émission Comment faire sur France 2[4].
Chef d'entreprise
En 2008, Bruno Fuchs rachète l'agence de communication « Image et stratégie » à Thierry Saussez[5].
En 2014, avec Vincent Champain et Éric Fromentin, il fonde le think tank « L'Observatoire du long terme » qui est centré sur l’analyse d’enjeux politiques et économiques à long terme[6].
Parcours politique
En , Bruno Fuchs fait partie des personnes accompagnant le président François Hollande au Maroc pour une rencontre « de travail et d'amitié »[7].
Il est élu au second tour des élections législatives le avec 18 604 voix sur 94 500 inscrits soit 19,69% des inscrits et 55.31 % des suffrages exprimés[9].
Il est élu au second tour des élections législatives le avec 32 651 voix sur 93 929 inscrits soit 34,76% des inscrits et 55.25 % des suffrages exprimés[10].
Prises de positions
En septembre 2022, il dépose une proposition de loi visant à lutter contre la fraude au compte personnel de formation (CPF) et à interdire le démarchage de ses titulaires pour laquelle il est désigné rapporteur à l'Assemblée nationale[11]. Le texte est voté à l'unanimité en première lecture à l'Assemblée nationale le 6 octobre 2022[12].
Il milite pour le déstockage des déchets toxiques sous la nappe phréatique d'Alsace, dans le cadre de l'affaire StockaMine, auprès de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili[13].
En novembre 2023 il présente, devant la commission des affaires étrangères de l'assemblée nationale[14], avec Michèle Tabarot un rapport d'information parlementaire sur les relations entre la France et l'Afrique. Ce rapport souligne la « perte d'influence de la France » et appelle à « l'édification d'une nouvelle stratégie africaine »[15] par le biais d'une trentaine de propositions (création d'un visa spécifique pour les pays d'Afrique de langue française, rebâtir un corps diplomatique plus vigoureux et plus ouvert aux Français d'origines africaines ou maghrébines, transformer l'Agence française de développement en France Partenariat, remettre la politique africaine de la France au cœur du débat parlementaire, ou encore créer un Institut des hautes études sur l’Afrique)[16]. Ce rapport que le journaliste politique alsacien Emmanuel Delahaye décrit comme « dépourvu de langue de bois » dénonce également « une condescendance post-coloniale digne d'OSS 117 »[14].
↑Pierre-Olivier Rouaud, « Maroc : les patrons qui accompagnent François Hollande à Tanger (L'Usine Maroc) », Usinenouvelle.com, (lire en ligne, consulté le )