Le site archéologique de Crosskirk, comprenant le rempart sud du broch, les vestiges de la chapelle St Mary(nl) ainsi qu'une nécropole quadrangulaire ont bénéficié d'une protection au titre de Scheduled monument en 1995[5],[4].
Le site de Crosskirk est établi à une distance de 8 km de Thurso, en axe est[13]. Il repose sur une assise géologique composée de vieux grès rouges, formation soumise à l'érosion[13]. Une partie du site affleure une falaise surplombant la mer à une hauteur variant entre 12 et 15 m[13],[11].
Au sein du village de Crosskirk se trouvent deux autres brochs situés pour l'un à 800 m en axe sud/sud-est et pour l'autre à 1 100 m en axe sud-ouest du site[14]. Au sein d'un périmètre de 5 × 6 km situé aux environs du site de Crosskirk, 15 brochs ont été identifiés[14].
Historique
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Périodes stratigraphiques du site de Crosskirk
Horace Fairhurst, qui a été chargé d'organiser les fouilles de Crosskirk dans les années 1960 et 1970[15], subdivise la stratigraphie du site archéologique en cinq périodes distinctes :
la première période, avec la construction et l'utilisation d'un éperon barré, qui correspond à l'époque précédent[pas clair] ;
la seconde période, qui correspond à la construction du broch et à sa première phase d'utilisation ;
la troisième période, qui correspond à la seconde phase d'utilisation du broch ainsi qu'à son agrandissement et la mise en place d'un établissement entourant le broch ;
la quatrième période et troisième phase d'utilisation du broch, période qui correspond au remaniement de l'intérieur de la tour en pierres sèches ainsi qu'à l'aménagement d'un accès dans l'éperon barré ;
la cinquième et dernière période qui correspond à la fondation de plusieurs tombes au sein du broch ainsi qu'à la construction d'une chapelle[16].
Des « ambiguïtés » sont cependant relevées dans la séquence stratigraphique établie par Fairhurst[17].
Période I
Un rempart naturel défendant le site de Crosskirk a probablement été utilisé au plus tôt dès la première moitié du Ier millénaire av. J.-C.[18] L'éperon barré de Crosskirk serait déjà existant au tournant des Ve et IVe siècles av. J.-C., comme pourraient l'indiquer des résidus domestiques mis en évidence sous une dalle et datés de 430 ± 45 av. J.-C.[19],[18],[20] Utilisé de façon régulière comme refuge, le premier établissement fortifié de Crosskirk ne présente pas de continuité d'occupation[18].
La première période du site est documentée par des céramiques carénées, dont quelques-unes à vernis noir[21],[22],[23]. L'âge de ces poteries a été évalué par datations au 14C non calibrées aux environs de 600-500 av. J.-C.[21],[22]
Période II
La période II est marquée par la construction du broch et sa première phase d'occupation[16],[24],[20]. La construction de la tour fortifiée est datée aux environs de 200 av. J.-C.[24],[20],[6].
À cette époque, l'érection d'un habitat fortifié défendu par l'éperon barré peut être corrélée avec une évolution politique ou sociale[24].
Période III
Période IV
Période V
Fouilles, excavations et prospections
Architecture et description
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Éperon barré
Broch
Descriptions du broch avant les campagnes de fouilles des années 1960-1970
Généralités et vue d'ensemble
Mur d'enceinte
Galerie intra-muros
Cellules intra-muros
Escalier intra-muros
Passage d'entrée
Structures internes
Toit hypothétique
Établissement autour du broch
Tombes
Chapelle
Mobilier
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Les fouilles du site de Crooskirk ont permis de retrouver un anneau en bronze. L'objet a été mis en évidence dans le plancher du broch[25].
↑ a et b(en) Barry W. Cunliffe, chap. 14 « Settlement and the settlement pattern in the centre and the north », dans Iron Age Communities in Britain: An Account of England, Scotland and Wales from the Seventh Century BC Until the Roman Conquest, Routledge, , 4e éd. (ISBN0-415-34779-3, lire en ligne).
↑(en) Samuel Lewis, A Topographical Dictionary of Scotland : Comprising the Several Counties, Islands, Cities, Burgh and Market Towns, Parishes, and Principal Villages with Historical and Statistical Descriptions, vol. I, Clearfield, , 5e éd. (1re éd. 1846) (lire en ligne).
↑(en) Heald, A. et Jackson, A, « Towards a new understanding of Iron Age Caithness », Proceedings of the Society of Antiquaries of Scotland, no 131, , p. 143 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ ab et c(en) Ian Armit, « The Atlantic Scottish Iron Age: five levels of chronology », Proceedings of the Society of Antiquaries of Scotland, vol. 121, , p. 181-214 (lire en ligne [PDF]).
↑ a et b(en) Miranda Green, chap. 34 « The Early Celts in Scotland », dans The Celtic World (lire en ligne).
↑ a et b(en) Euan MacKie(en), « The broch cultures of Atlantic Scotland: Origins, high noon and decline. Part 1: Early iron age beginnings c.700-200 BC », Oxford Journal of Archaeology, vol. 27, no 3, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ewan MacKie, « English migrants and Scottish brochs », Glasgow Archaeology Journal, vol. 2, , p. 69 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
Pour approfondir
Bibliographie
(en) Horace Fairhurst, Excavations at Crosskirk Broch, Caithness., Edimbourg, Society of Antiquaries of Scotland, , 187 p. (ISBN0-903903-03-2, lire en ligne [PDF]).
(en) Barry W. Cunliffe, Iron Age Communities in Britain, Fourth Edition : An Account of England, Scotland and Wales from the Seventh Century BC Until the Roman Conquest, Londres, Routledge, , 741 p. (ISBN0-415-34779-3, lire en ligne)
(en) Dennis W. Harding, « Caithness and Nothern Highlands », dans The Iron Age in Northern Britain : Britons and Romans, Natives and Settlers, Taylor & Francis, , 406 p. (lire en ligne), p. 153.
(en) Ian Armit, « Broch Building in Northern Scotland: The Context of Innovation », World Archaeology, vol. 21, no 3, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Ian Armit, « The Atlantic Scottish Iron Age: five levels of chronology », Proceedings of the Society of Antiquaries of Scotland, vol. 121, , p. 181-214 (lire en ligne [PDF]).
(en) Euan MacKie(en), « The broch cultures of Atlantic Scotland: Origins, high noon and decline. Part 1: Early iron age beginnings c.700-200 BC », Oxford Journal of Archaeology, vol. 27, no 3, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Euan MacKie, « The broch cultures of Atlantic Scotland Part 2. The Middle Iron Age: High Noon and Decline, c. 200 BC – AD 550 », Oxford Journal of Archaeology, vol. 29, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Ian Armit, « Crosskirk and the beginnings of complexity », dans Towers in the north: the brochs of Scotland, Tempus, (lire en ligne).