Breaking the FrameBreaking the Frame
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Breaking the Frame est un film documentaire expérimental québécois réalisé par Marielle Nitoslawska[1],[2]. Le film, consacré à l'artiste multidisciplinaire états-unienne Carolee Schneemann, est présenté en première mondiale le 2 septembre 2012 au Festival du film de Telluride[3]. SynopsisLong métrage documentaire à la forme débridée, Breaking the Frame offre un portrait morcelé de l'artiste multidisciplinaire new-yorkaise Carolee Schneemann. Pionnière de l'art performance, de l'art féministe et du cinéma d'avant-garde, Schneemann a brisé les cadres du monde de l'art en défiant les tabous érigés contre la sexualité et le corps féminins. Retraçant plus de cinq décennies de création artistique, Breaking the Frame constitute une intervention cinématographique tout en mouvement, une méditation critique sur les liens intimes qui unissent l'art et la vie[1],[4]. Il s'agit du premier long métrage réalisé sur le parcours de Carolee Schneemann. Fiche technique
ProductionLa production du film s'échelonne sur sept années, au cours desquelles Marielle Nitoslawska côtoie et filme Schneemann dans l'intimité de sa demeure d'upstate New York, s'imprégnant simultanément de ses archives personnelles et son œuvre[5]. Le film est réalisé peu de temps avant que les archives de Schneemann – rassemblant des centaines de cassettes audio, de journaux, de lettres, de photographies, de bobines de pellicule et même un animal de compagnie embaumé – soient transférées de sa demeure à l'Université Stanford où elles sont aujourd'hui conservées[2]. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, Schneemann loue un atelier à Montréal et les deux artistes se trouvent réunies dans la même ville, proximité géographique qui annonce le début de la collaboration qui menant à la réalisation du documentaire[2]. AnalysePour capter l'essence de la vie et de l'art de Schneemann, Nitoslawska aborde l'artiste comme l'artiste aborde son art, c'est-à-dire comme un collage mémoriel multimédia et libre[6]. Elle s'approprie les questionnements qui traversent l'artiste ― l'enchaînement des plans et la relation entre les images et les sons[1] ― tout autant que les supports d'enregistrement qui documentent son œuvre, allant du 8 mm à la vidéo[7]. L'artiste se met en scène dans son rôle de cinématographe et de narratrice, reliant les morceaux de vie collectés par Schneemann et formulant des réponses narrées de sa propre voix au long du film[2]. Sa présence se manifeste également lorsqu'elle apparait de temps à autre dans le reflet d'un miroir, affirmant sa propre subjectivité et sa relation aux documents exposés, ainsi qu'à Schneemann elle-même. Plutôt que de procéder par une chronologie historique conventionnelle, elle organise le film par thématiques:
DistinctionsSélections
Références
Liens externes
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