Bourréac

Bourréac
Bourréac
Bourréac avec vue sur la ville de Lourdes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité CA Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Hervé Palisse
2023-2026
Code postal 65100
Code commune 65107
Démographie
Gentilé Bourréacais
Population
municipale
112 hab. (2021 en évolution de +4,67 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 14″ nord, 0° 00′ 09″ est
Altitude 520 m
Min. 429 m
Max. 582 m
Superficie 1,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Lourdes
(banlieue)
Aire d'attraction Lourdes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lourdes-2
Législatives 2e circonscription des Hautes-Pyrénées
Localisation
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Bourréac
Liens
Site web http://www.bourreac.com/

Bourréac est une commune française du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie

Localisation

Panorama sur la chaîne depuis Récahorts.

Bourréac est une commune située dans le centre des Hautes-Pyrénées à quatre kilomètres de Lourdes.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Lourdes, ainsi que dans l'unité urbaine et dans le bassin de vie de cette ville. Par ailleurs, elle se trouve dans la zone d'emploi de Tarbes - Lourdes[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Arcizac-ez-Angles, Escoubès-Pouts, Julos, Lézignan et Paréac.

Communes limitrophes de Bourréac[1]
Julos Paréac
Bourréac Escoubès-Pouts
Lézignan Arcizac-ez-Angles

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 126 hectares ; son altitude varie de 429 à 582 mètres[2].

Le territoire offre les marques de dépôts morainiques (sédiments, pierres et rochers) provenant de l'ancien glacier qui, il y a 30 000 ans, empruntait la vallée du gave de Pau et recouvrait l'emplacement de la ville de Lourdes. Le village offre la particularité d'avoir plusieurs sources sur le versant nord du territoire communal, en particulier la source de Bidole qui alimentait autrefois le village et celle de Coulat qui alimente le réseau AEP du syndicat intercommunal des Côtes de Bourréac et du Miramont.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 113 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre :

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 426,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 9 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[14].

Paysages

Dominant en balcon la plaine de Lézignan qui s'ouvre sur la ville de Lourdes à l'ouest, le village se situe au centre d'une ligne de collines, de 500 m à 600 m d'altitude, face à la chaîne pyrénéenne, avec, en particulier, le pic du Jer au premier plan, le Cabaliros, le Hautacam, le pic du Montaigu et le pic du Midi de Bigorre en arrière-plan.

Un chemin de crête (chemin départemental) part du centre du village vers son hameau, Récahorts, et, au-delà, vers Pouts, hameau du village Escoubes-Pouts, avant la descente vers ce village dans la vallée.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1 : celle du réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 4], les coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès[16] sont référencées sur la commune.

Urbanisme

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Photo aérienne en couleurs de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Plan de Bourréac au début de 2013, le bourg au centre et le hameau de Récahorts à droite.

Typologie

Au , Bourréac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lourdes[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[18],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (83,1 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts

Outre le chef-lieu, le territoire de la commune comprend le hameau de Récahorts.

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 56, alors qu'il était de 53 en 2015 et de 46 en 2010[I 3].

Parmi ces logements, 82,1 % étaient des résidences principales, 12,5 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,9 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourréac en 2020 en comparaison avec celle des Hautes-Pyrénées et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,5 %) inférieure à celle du département (23,2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Bourréac en 2020.
Typologie Bourréac[I 4] Hautes-Pyrénées[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 82,1 67,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,5 23,2 9,7
Logements vacants (en %) 5,4 9,5 8,2

Projets d'aménagement

Fin 2014, le maire annonce « Le prochain renforcement du réseau électrique en moyenne tension sur la ligne de crête, allant au hameau de Récahorts, se traduira par l'enfouissement des lignes et participera encore à l'amélioration de la qualité paysagère de la commune. Bourréac est devenu, de ce fait, une escale privilégiée par les randonneurs et les cyclotouristes »[22].

Risques naturels et technologiques

Le territoire de la commune de Bourréac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Bourréac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[25]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourréac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].

Toponymie

Le nom de la commune a évolué au fil des siècles[29] : Dénominations historiques :

  • in Burriacho, latin (fin XIe – début XIIe siècle, cartulaire de Saint Pé, arch. des H.P.) ;
  • Buriac, Burriac (1429, censier de Bigorre) ;
  • Burriac aus Angles (1609, Livre de la Réforme de Sainct-Pé, arch. des H.P.)[30] ;
  • Bouriac, Bourriac (1738, arpentement de la Baronnie des Angles[31], puis 1760, pouillé du diocèse de Tarbes par Larcher; puis 1789, cahier des doléances) ;
  • Bourréac (v 1809, plan cadastral napoléonien, 1810, carte de Cassini).

Localement, le nom de la commune est prononcé [bourri'yak].

Comme tous les toponymes dont le suffixe est ac, le nom de Bourréac vient d'un nom de domaine antique. Ce nom est formé sur le nom patronymique Burrius ou Burrinus et du suffixe -acum, soit « le domaine de Burrius ».

La dénomination du hameau, Récahorts, a évolué aussi avec le temps : on lit Requehor sur la carte de Cassini ci-jointe et Roquehort dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1738[31]. L'étymologie en est roc ou roque hort/e c'est-à-dire roche forte par référence vraisemblablement à une terre lourde et argileuse (avec des affleurements schisteux) alors que Bourréac a des terres morainiques très filtrantes.

Histoire

Extrait de la carte de Cassini (XVIIIe siècle) mentionnant les noms de communes, paroisses ou succursales de paroisse comme Bourréac, et leurs hameaux.

Antiquité

L'inventaire archéologique départemental fait état de la découverte en 1846 d'une statue en marbre au lieu-dit Sendac qui permet d'envisager l'existence d'un site funéraire antique très important. Cette statue est visible dans le musée du jardin Massey à Tarbes.

Ancien régime

La commune est sous l'Ancien Régime incluse dans le Pays et dans la sénéchaussée de Bigorre, ainsi que dans le Quarteron de Lourdes. Elle fait alors partie intégrante de la baronnie des Angles[36].

Révolution française et Empire

Le plan cadastral napoléonien de Bourréac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[38] de même que le « cahier des doléances de Bourriac, annexe des Angles » de 1789[39].

Époque contemporaine

L'agriculture paysanne originelle

Vache lourdaise tenue par François Sarthe, dit François de Passet, à Bourréac, vers 1966.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'élevage ovin occupait une place prépondérante dans la plupart des communes de la montagne de Bigorre et dans le piémont pyrénéen. Cet élevage s'appuyait sur l'exploitation souvent intensive, avec irrigation quand c'était possible, des prés en bien propre avec leurs granges foraines traditionnelles aux toits d'ardoise, sur la conduite en parcours dans les vastes territoires communaux appelées landes ou serres, et sur les estives de transhumance, en montagne, l'été. La race ovine lourdaise était la race locale de référence particulièrement adaptée à ce mode dominant d'élevage extensif. Par ailleurs les vaches de race lourdaise (variante locale et rustique du groupe bovin Blond du Sud-Ouest représenté aujourd'hui par la blonde d'Aquitaine) étaient exploitées en tant que race mixte : lait, viande et travail, encore que les bœufs Gascons des Pyrénées lui soient évidemment préférés pour le travail.

Ancien poulailler-porcherie, En ço de Borie, à Bourréac.

Un élevage porcin et de volailles presque exclusivement destiné aux besoins de la maison existait jadis dans chaque exploitation. Jusque vers 1945, la race porcine locale de référence était le porc bagnérais, porc de type ibérique noir et blanc très réputé pour la qualité de sa viande, dont l'essentiel de la population a servi à reconstituer le porc pie noir du Pays basque. Cet élevage porcin, comme d'ailleurs celui qui l'a remplacé à base de porcs blancs, pour la vente sur les marchés locaux (Tarbes, Trie-sur-Baïse) de porcelets à engraisser, a disparu. De beaux ensembles typiques de poulaillers-porcheries édifiés dans la deuxième moitié du XIXe siècle sont visibles dans nombre de fermes du pays rural lourdais dont un à Bourréac. Conçus manifestement pour l'embellissement des cours de ferme, ils témoignent d'une relative prospérité de la maison à l'époque considérée.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement d'Argelès-Gazost du département des Hautes-Pyrénées[I 2]

Elle faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Lourdes, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Lourdes-Est[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Lourdes-2[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées.

Intercommunalité

Penvénan était membre de la communauté de communes du Pays de Lourdes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, dont est désormais membre la commune[I 2]

Tendances politiques et résultats

Au premier tour de l'élection présidentielles de 2012, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont François Hollande (29,17 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (20,83 %), Nicolas Sarkozy et François Bayrou (tous deux 18,06 %).
Au second tour, le candidat élu François Hollande obtient 40 voix (57,97 %) et Nicolas Sarkozy 29 voix, lors d'un scrutin où 1 électeur (1,37 % des inscrits) s'est abstenu[41].

Au premier tour de l'élection présidentielles de 2017, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont Emmanuel Macron (23,19 % des suffrrages exprimés), François Fillon (21,74 %), Marine Le Pen (20,29 %) et Jean-Luc Mélenchon (18,84 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 38 voix (69,09 %= et Marine Le Pen 17 voix (30,91 %) lors d'un scrutin où 13,70 % des électeurs se sont abstenus[42].

Au premier tour de l'élection présidentielles de 2022, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont Emmanuel Macron (31,71 % des suffrrages exprimés), Marine Le Pen (18,29 %), Jean Lassalle (15,85 %) et Jean-Luc Mélenchon (15,85 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 46 voixs (42,16 %) et Marine Le Pen 28 voix lors d'un scrutin où 4,49 % des électeurs se sont abstenus[43].

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[44].

Liste des maires

Liste des maires successifs[45]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mai 1912 mai 1935 Amédée Ladebèze   Agriculteur
mai 1935 mai 1953 Jean Darré   Agriculteur
mai 1953 mars 1959 Victor Azens   Agriculteur
mars 1959 mars 1977 Jean Nadau   Agriculteur
mars 1977 mars 1989 Roland Darré   Professeur à l’École nationale vétérinaire de Toulouse
mars 1989 avril 2008 Charles Lacrampe   Cadre de banque
avril 2008 mai 2020 Roland Darré[46]   Retraité
mai 2020[47] novembre 2023[48] Charles lacrampe   Ancien directeur d’agence au Crédit Agricole
Mort en fonction
avril 2023[49] En cours
(au 30 novembre 2023)
Hervé Palisse   Agent territorial

Équipements et services publics

Espaces publics

Bourréac s'est vu attribuer, en 2014, par le conseil régional de Midi-Pyrénées, le niveau « 1 fleur » du label Villes et Villages fleuris[50]. L'effort de fleurissement se poursuit et les habitants ont candidaté pour obtenir une seconde fleur en 2023[51].

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2015[52].

Population et société

Les habitants sont appelés les Bourréacais ou Bourréacaises.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 8], en évolution de +4,67 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7276220140116115110113121
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
108110112103112122100106103
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
949095767659615847
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
464145494670919484
2015 2020 2021 - - - - - -
107112112------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Debien[56] souligne la chute importante et inexpliquée de la population de Bourréac entre 1806 et 1821 dans un contexte d'accroissement global de la population des communes rurales du canton de Lourdes-Est. Or cette valeur de 220 pour Bourréac, en 1806, que l'on retrouve dans d'autres publications qui ont repris la même source paraît peu vraisemblable. En fait, la confrontation avec une autre source d'information, celle du cadastre de 1809[37] qui fait état d'un effectif « d'environ 140 personnes », montre qu'elle est très probablement inexacte et que l'effectif recensé en 1806 a dû être plus vraisemblablement de 120 personnes.

Bourréac est une commune rurale qui a connu une forte hausse de la population depuis 1968.

Manifestations culturelles et festivités

Au XXIe siècle, Bourréac partage avec la commune voisine de Lézignan la même fête communale organisée autour du premier dimanche de novembre, après la Toussaint[22].

L'ASSO’S Lézignan - Bourréac dont le siège est à la mairie de Lézignan remplit les fonctions d'un comité des fêtes et d'animation et réalise depuis 2009[57] des actions conviviales pour les deux communes, Lézignan et Bourréac, en particulier : la fête locale à Toussaint, le repas de Carnaval, l’intervillage début juin, ainsi que d'autres manifestations et soirées tout au long de l’année, telles que des projections de films, une fête du gâteau à la broche[58].

Médias

Les actualités de la commune sont suivies par le quotidien régional La Dépêche du Midi[59].

L'ancien maire Roland Darré, enseignant retraité, féru de partage de connaissances, est à l'initiative du site consacré à la commune, et assure des initiations à la rédaction dans l'encyclopédie wikipédia[22],[60].

Cultes

Les fidèles catholiques sont rassemblés dans l'ensemble paroissial de la Baronnie des Angles qui regroupe douze communes[61]. Cet ensemble paroissial est lui-même l'un des sept ensembles du « secteur Lourdes » au sein du diocèse de Tarbes et Lourdes[62]. L'église paroissiale est toujours utilisée[63], notamment pour des concerts[64], mais le culte catholique n'y est plus célébré régulièrement[65].

Après avoir été paroisse puis succursale de la paroisse du village des Angles sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune a été rattaché[Quand ?] à la paroisse de Lézignan, commune la plus proche.

A Nouste, bulletin mensuel interparoissial du « secteur Lourdes », relate les principaux événements de la vie paroissiale du Pays rural lourdais qui constitue une entité culturelle recouvrant les actuelles communautés de communes de la Baronnie des Angles, de Batsurguère, du Castelloubon, de la Croix Blanche et du Pays de Lourdes.

Économie

Emploi

En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 55 personnes, parmi lesquelles on comptait 83,3 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs[I 7].

On comptait 14 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 39, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 35,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[I 8].

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2012, Bourréac comptait 14 établissements : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, aucun dans la construction, 1 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[I 9]. Parmi ces 14 établissements, six portent le nom de Sanguinet[66], dont un dans le domaine des services d'aménagement paysager qui emploie plus de dix salariés et un chiffre d'affaires en 2013 de 2 430 600 [67].

En 2013, 2 entreprises ont été créées à Bourréac[I 10], les deux par des autoentrepreneurs[I 11].

Agriculture

L'importance de l'agriculture, à Bourréac comme ailleurs, va bien au-delà d'un bilan technique et économique des productions en volume et en valeur. L'agriculture et en l'occurrence l'élevage sont les outils principaux de gestion et d'aménagement des espaces contribuant à la perception positive de l'environnement. Ils génèrent des satisfactions environnementales appelées aménités qui participent au charme et à l'attrait des lieux en sus de l'atout majeur que peut être le panorama sur la chaîne pyrénéenne : des paysages ouverts, des espaces entretenus, des prés, des animaux dans ces espaces, etc.

La quasi-disparition de l'élevage ovin et de la race bovine lourdaise ont remis en question l'exploitation traditionnelle des communaux revenus progressivement à l'état de fougeraies soumises à l'écobuage annuel telles qu'on peut les voir encore sur les zones d'étage collinéen les plus pentues, comme celles qui dominent Lourdes (Serre de Sarsan). En 1977, les communes de Lézignan, Bourréac et Julos sont parvenues à un accord de partage de leurs communaux dont l'exploitation était jusqu'alors indivise et seulement consacrée au mode pastoral. Après retournement et amendements, ces landes ont été affermées aux agriculteurs locaux pour être converties avec succès en terres de culture (maïs grain et maïs ensilage) ou en prairies. Cette transformation s'est traduite par un accroissement significatif du cheptel bovin, dans les races prim'Holstein ou montbéliarde en système laitier, blonde d'Aquitaine ou limousine, principalement, parfois charolaise ou bazadaise, en système allaitant. Elle a permis aussi la création de nouveaux bâtiments d'élevage fonctionnels hors des villages et proches des lieux de pâturage, dont l'élevage laitier dit de Peyrehicade sur les landes de Bourréac.

L'agriculture de Bourréac d'aujourd'hui repose essentiellement sur l'élevage bovin dans quatre exploitations dont une en élevage bovin laitier avec production de veaux de lait, une en élevage allaitant avec production de veaux de boucherie sous la mère et deux en élevage allaitant avec production de veaux broutards. La transhumance estivale des vaches limousines et blondes d'Aquitaine se fait en camion qui permet d'accéder aux estives du cirque d'Estaubé (près de Gavarnie).

Les terres labourables ont une bonne valeur agronomique. Certaines bien exposées et proches du village étaient autrefois réputées localement pour la production de pommes de terre primeur.

Nouvelles ruralités

Talus fleuri le long de la voie départementale.

À l'origine exclusivement agricole, la population compte aujourd'hui une majorité d'actifs dont l'emploi se situe en milieu urbain. Cette situation est la même dans toutes les communes du pays rural lourdais.

Tourisme

La proximité de Lourdes et des hauts lieux touristiques pyrénéens ainsi que la qualité de l'environnement local ont amené les habitants à la création de gîtes ruraux[68], la commune ne disposant au d'aucune place d'accueil saisonnier (hôtel[I 12], camping[I 13], autre hébergement collectif[I 14]).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église de la Toussaint.
Place de la Fontaine ou place de Candaouan.

La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques.

On peut toutefois mentionner l'église, la place de la fontaine et des sites panoramiques.

L'église de la Toussaint (dédiée à tous les saints, comme celle de Lézignan) domine le village et offre un beau panorama sur la chaîne des Pyrénées et les alentours. Elle abrite une cloche datée de 1660 qui est référencée comme une des plus anciennes du patrimoine national[réf. nécessaire] pour avoir échappé aux confiscations et à la fonte sous la Révolution, pour cela, selon Thibaut de Rouvray, conservateur des antiquités et objets d’art des Hautes-Pyrénées, elle est inscriptible à l'inventaire des monuments historiques[69]. Elle a fait l'objet d'une rénovation importante à la fin des années 2000[63].

La place de la Fontaine (ou place de Candaouan) a été créée en 2005 : c'est un lieu de convivialité lors des manifestations communales, elle accueille les promeneurs de passage et les joueurs de boules à la belle saison.

Les chemins de crête (chemin de Sendac, chemin de Recahorts-Pouts, chemin du Courtaou), offrent un vaste panorama sur la chaîne, de Lestelle-Bétharram à l'ouest, au pic du Midi de Bigorre et au Casque de Lhéris, au-dessus de Bagnères-de-Bigorre, à l'est. Un parcours fléché de cyclotourisme part du haut de la côte, en venant de Lézignan, vers la gauche sur le chemin de Sendac, et rejoint le village de Julos.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lourdes comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

Insee

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  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans les Hautes-Pyrénées - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  8. EMP T5 - Emploi et activité.
  9. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  10. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  11. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  12. TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2015.
  13. TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2015.
  14. TOU T3 - Nombre d'autres hébergements collectifs au 1er janvier 2015.

Autres sources

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  10. « Station Météo-France Lourdes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Bourréac et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
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