En ce lieu, dit-on, le chef Bucco ou Burco, diminutif de Burckardt, aurait établi sa demeure sous les hêtres (unter den Buchen). Mais au temps des Gallo-romains s’élevait aussi tout près, au Wasserwald, un autel dédié à Bucius, une divinité éponyme de Mercure, le dieu des commerçants et des voyageurs[1]. Ce toponyme en -om est apparemment un cas isolé en Alsace et est plus fréquent en Moselle, cela particulièrement dans la zone linguistique du luxembourgeois : Macquenom, Dodenom, Cattenom, Manom.. Cette terminaison en -om a souvent remplacé d'anciens -heim, -hof/-hofen, -hoven/-howen. Ce qui est le cas pour les localités citées précédemment.
Bouquenom a ensuite fusionné avec Neuf-Sarrewerden (Ville-Neuve de Sarrewerden) en 1794 créant ainsi la nouvelle commune de Saar-Union, francisé Sarre-Union après la première guerre mondiale.
Héraldique
Blason
D'azur, à la bande ondée d'argent marquant une rivière[13].
Détails
Dom Calmet et Durival, ainsi que Lionnois, décrivent les armoiries de cette localité de la même manière que Claude Charles[13].
Le cormier de Sarre-Union, rue de la Poste n'existe plus[16].
Portail d'entrée du 1 rue du Presbytère, inscrit MH en 1934[17]
Porte sur rue et escalier du 1, anciennement 3, rue des Potiers, inscrite MH en 1934[18]
Porte sur cour (1560) du 9 Grand'Rue, inscrite MH en 1934[19]
Oriel de la façade du 37 Grand'Rue, inscrit MH en 1934[20]
Façade et toiture du 1, anciennement 5, rue des Tourneurs, inscrites MH en 1934[21]
Porte sur rue au 29 rue du Couvent, inscrite MH en 1934[22]
Porte et oriel au 6, rue du Couvent, inscrits MH en 1934[23]
Oriel (1620) de la façade sur rue au 25, Grand'Rue, inscrit MH en 1934[24]
Porte (1718) encastrée dans le mur de clôture du jardin de l'Hôtel de Ville, inscrite MH en 1934[25]
Oriel sur rue (inscrit MH en 1934) ; façades sur rue et sur cour de la maison Renaissance et de l'aile en retour sur la cour (inscrites en 1993) au 11, Grand'Rue[26]
Porte sur rue au 22 rue Frédéric-Fluher, inscrite MH en 1934[27]
Hôtel de ville de Bouquenom (1684), aujourd'hui de Sarre-Union
Chapelle Saint-Louis de l'ancien collège des jésuites[31].
Synagogue. La première fut construite en 1839, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle fut ravagée et pillée, et l'immeuble fut endommagé par des tirs d'artillerie. Restaurée, elle fut inaugurée en 1950[32],[33]
Dagobert Fischer, Sarre-Union, Sarrewerden et leurs environs : histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévoté de Herbitzheim, Res Universis, Paris, 1993, 211 p. (ISBN2-87760-950-2) (titre original : Histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévoté de Herbitzheim, 1877)
Georges Lévy et Valentin Ruch, « Bouquenom et ses environs à l'époque romaine », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs, 1984, nos 126-127, p. 33-40
Joseph Levy, Notes sur l'ancien archiprêtré de Bouquenom (Saarunion), Rixheim, 1895
(de) Joseph Levy, Geschichte der Stadt Saarunion, seit ihrer Entstehung bis zur Gegenwart, Buchdruckerei M. Hostetter, Vorbruck-Schirmeck, 1898, 479 p.
Gilbert Metzger et Jacques Wolff, « Le couvent des religieuses de Notre-Dame de Bouquenom », in Association d'histoire et d'archéologie de Sarre-Union (cahier), 1989, p. 38-46
Jean-Louis Wilbert, « Images de Bouquenom avant et au début de la Révolution française », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs, 1989, nos 147-148, p. 85-99
Jean-Louis Wilbert, « Le blanchiment de la toile au XVIIIe siècle, au lieu-dit 'Bruehl' de Bouquenom », in Bulletin de la Société d'histoire de l'Alsace-Bossue, 1996, no 35, p. 7-9
Jean-Louis Wilbert, « Les derniers Jésuites de Bouquenom en 1768 », in Almanach Sainte-Odile, 2015, p. 66-67
Antoine Wollbrett, L'Orgue de Bouquenom et son temps, Société d'histoire, Saverne, 1962, 15 p.
Jacques Wolff et Jean-Luc Weber, « La vache de Bouquenom », in Assoc. d'hist. et d'archéol. de Sarre-Union, 1993, no 7, p. 48-51