Jacques Attali y a vécu à un numéro inconnu pendant les années 1960[1].
Le peintre Pierre Ernest Ballue (1855-1928) s'est installé dans un immeuble de cette rue vers 1900 ; sa belle-mère décéda dans son appartement en 1917.
Le , le syndicaliste Georges Cochon prend possession avec plusieurs familles nombreuses de l’hôtel particulier de La Vérone, loué par le comte Antoine de La Rochefoucauld, situé à cette adresse. À la fin du bail, la comtesse les reloge dans des pavillons qu'elle a payés elle-même[7].
No 23 : villa-atelier de style régionaliste conçue en 1881 par l’architecte Stanislas Ferrand[8] ; Georges Laugée (1853-1937), artiste peintre, y eut son atelier de 1910 à 1923.
No 47 : ici vécut Jules Supervielle (1884-1960), poète et écrivain franco-uruguayen.
No 53 (démoli) : en 1876 est édifié à cette adresse un groupe de remises dans le style néo-normand, auquel est ajoutée en 1884 une vaste salle d’écurie de neuf mètres de hauteur, dont le plafond, soutenu par quatre colonnes en fonte, est en partie vitré. Chauffée en hiver par un calorifère, l’écurie compte huit stalles et quatre boxes, séparés par des panneaux de teck et d’acajou, deux cours vitrées et un « salon d’écurie » habillé de marbre. L’ensemble, remises et écurie, est l’œuvre de l’architecte Ferdinand Vigneulle[10]. En 1888, la revue L’Architecture en publie plusieurs vues d’artiste[11].
Nos 53 et 59-65 : à ces adresses se trouvent des propriétés du clan du président gabonais Ali Bongo[12].
No 55 : immeuble de 1918 conçu par l’architecte Lucien Hesse, inscrit au casier archéologique de la ville de Paris[13].
Nos 59-65, au croisement avec la rue Adolphe-Yvon : immeuble construit entre 1951 et 1960 par l'architecte Jean Ginsberg, où Victor Vasarely compose une vaste série de grands panneaux muraux le long du boulevard. L’actrice Brigitte Bardot a habité ici dans les années 1970[14].
No 60 : stade de La Muette.
No 67 : dernier domicile de la chanteuse Édith Piaf, qui y résida de 1953 à 1963 dans un appartement situé au rez-de-chaussée ; une plaque lui rend hommage. Claude Léveillée, chanteur québécois, s'y est installé pendant deux ans à partir de juin 1959.