Born in the U.S.A. est le septième album de Bruce Springsteen, sorti en 1984. Il est no 1 au classement des meilleurs albums du Billboard 200 durant 4 semaines[2]. Cet album fait de Bruce Springsteen «une des plus grosses attractions rock au monde, voire la plus grosse», à l'époque[3]. L’album s’écoule à 30 millions d’exemplaires dans le monde, dont plus de la moitié aux États-Unis. La tournée qui suit la sortie devient la plus lucrative de son temps[3]. Le chanteur américain est accompagné dans cette tournée par son groupe, E Street Band[3]. En France, le concert fin juin 1985 initialement envisagé au stade de Colombes est déplacé pour des raisons de sécurité, compte-tenu de l'affluence attendue, au parc Georges-Valbon, un site connu notamment pour accueillir la Fête de l'Humanité dans les années 1980, même si les billets émis portent toujours la mention du Stade de Colombes[3].
Cette période décisive dans le parcours du chanteur s'accompagne d'une transformation physique et de son look. Assez mince lors de son précédent passage en France, quatre ans auparavant, il a désormais les «biscotos saillants et le bandana noué au front»[3]. Il indique dans sa biographie que pour cet album et la tournée qui a suivi, « je me dis que j’ai tout simplement un look gay. Sûr que j’aurais été parfaitement à ma place dans n’importe quel bar cuir de Christopher Street »[4].
La chanson éponyme Born in the U.S.A., véritable hymne dénonçant la Guerre du Viêt Nam, a été utilisée par le Parti républicain américain à des fins électorales sans le consentement de l'auteur qui en est outré. Born in the U.S.A., évoque une Amérique déçue par Ronald Reagan, qui se sert du morceau éponyme comme d'un hymne, d'où une profonde incompréhension du thème du morceau qui ennuie beaucoup The Boss.
En 2004, le sénateur démocrateJohn Kerry choisit la chanson No Surrender lors de sa campagne pour l'élection présidentielle américaine. Bruce Springsteen soutient le sénateur lors de cette campagne[7].
Cover me, no 7 aux États-Unis, N°4 au Royaume-Uni, no 2 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
Dancing in the Dark, no 2 aux États-Unis, no 28 au Royaume-Uni
Born in the U.S.A., no 9 aux États-Unis, no 5 au Royaume-Uni, no 8 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
Glory Days, no 5 aux États-Unis, no 17 au Royaume-Uni, no 3 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
I'm goin' down, no 9 aux États-Unis, no 9 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
I'm on fire, no 6 aux États-Unis, no 4 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines, no 6 sur les radios Aldultes Contemporains américaines
My Hometown, no 6 aux États-Unis, no 9 au Royaume-Uni, no 6 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines, no 1 en 1986 du classement Adult Contemporary américain[8].
No Surrender, no 29 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
Bobby Jean, no 36 sur les radios rock Album (Mainstream) américaines
Born in the USA - anatomie d'un mythe, écrit par Hugues Barrière. Paru en 2006 aux éditions Autour du Livre dans la collection « Cahiers du Rock ». 160p. (ISBN978-2916560-007) Ce livre raconte la singulière histoire de cette chanson, la plus connue de Bruce Springsteen et aussi la plus controversée.