La langue traditionnelle est le champenois[1]. Cette langue y bénéficie d'un statut de reconnaissance et de protection[2],[3].
Histoire
Pendant l'été 1944, la forêt de Bohan a abrité un camp organisé par la Mission Marathon pour y cacher des aviateurs alliés jusqu'à la Libération. Le camp, dirigé par Hubert Renault, a été le premier des six camps de Marathon à être libéré par les troupes américaines. De nombreux habitants de la région ont apporté leur aide à la sécurité et au ravitaillement des aviateurs alliés[4].
La pierre à marier, le long de la Semois : constituée de deux blocs, l'un en schiste et l'autre en quartz. Les mariés devaient s'asseoir dos contre dos sur le bloc en quartz afin d'être fertilisés.
Le « pont cassé » : vestiges d'un viaduc emprunté par l'ancienne ligne vicinale Gedinne-Bohan, qui fut dynamité par l'armée française le , afin de ralentir l'avance de l'armée allemande.
↑ Maurice PETIT, Marathon en Ardenne. L'audacieuse mission de protection d'aviateurs alliés en 1944, Famenne & Art Museum, avec le soutien d'ARA LUXNAM, 2021