Bligny (Aube)

Bligny
Bligny (Aube)
L'église Saint-Symphorien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Thierry Lorin
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10048
Démographie
Gentilé Ébraugnais - Ébraugnaises
Population
municipale
161 hab. (2022 en évolution de −1,23 % par rapport à 2016)
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 21″ nord, 4° 37′ 02″ est
Superficie 22,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bligny
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Bligny
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Bligny

Bligny est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Sur un cadastre de 1825, on trouve comme lieux-dits : Barret, Bavon, Bossican[1], le Bouvelot, le Buisson-Renard[2], les Cabots[3], le Château, le Chenil, l'Étang, la Fontaine-d'Amour, la Grange-des-Prés, Maraimont, Maugremont, le Pâtis, Pillonvaux, le Pré-Bannois, Puroy, Rome, la Rotière, Sainte-Eulalie, la Scierie-de-l'Étang, la Taillerie, la Verrerie.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Landion, un bras du Landion, le Fossé 02 de la commune de Bligny, le Fossé 04 de la commune de Bligny, la Gironde et le Requin[4],[Carte 1].

Le Landion, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Champignol-lez-Mondeville et se jette dans l'Aube à Dolancourt, après avoir traversé six communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bligny[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Patis (17,4 ha)[Carte 1],[6].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 860 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

Typologie

Au , Bligny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), terres arables (36,4 %), cultures permanentes (7,6 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Des cercueils de l'époque romaine ont été découverts au cimetière.

En 1217, un prieuré fut fondé au lieu-dit Puroy sous le vocable de « Sainte-Eulalie ». En 1235, il fut transféré à Belroy. Les moines abandonnèrent leurs biens au curé du village, à condition qu'il entretienne la chapelle[19].

En 1778, le marquis de Sauveboeuf obtint l'autorisation d'établir une verrerie pour y fabriquer des bouteilles. Par sa femme née Dinteville, il possédait un bois de 1 600 arpents. Les cahiers de doléance font état du mécontentement des habitants quant à la hausse du prix du bois.

En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Annie Ferron-Gauthrin    
mars 2008 En cours Thierry Lorin[20] DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2022, la commune comptait 161 habitants[Note 3], en évolution de −1,23 % par rapport à 2016 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
644740759785824813806828867
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
737839854891519423455390342
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
303301305226295240222216208
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
210177174193204208206208194
2015 2020 2022 - - - - - -
167162161------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique de Bligny » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Aussi noté Bossicault, forêt et ferme aussi sur la commune de Meurville.
  2. Fief que la carte d'Auguste Leloup assimile à la Grange-des-Prés, nommée comme ferme en 1766.
  3. Bois attesté dès 1553 ainsi que sur la carte Cassini.
  4. « Fiche communale de Bligny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Landion »
  6. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Bligny et Ailleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  15. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Archives départementales de l'Aube, sous fonds Belroy, 34.
  20. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  25. « Église Saint-Symphorien », notice no PA00078317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Église paroissiale - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).

Liens externes