Bibliothèque universitaire de Clermont-AuvergneBibliothèque universitaire de l'université Clermont Auvergne
La bibliothèque universitaire est un service commun de l'université Clermont Auvergne qui a vocation de conduire la politique documentaire sous tous ses volets pour l'ensemble du site UCA et de valoriser les collections et l'expertise d'UniVegE. HistoriqueLes aspects institutionnels![]() ![]() La bibliothèque universitaire a véritablement été constituée comme telle en 1879[1]. Elle a, par la suite, évolué institutionnellement pour une raison externe et pour une raison interne à l'université. D'un point de vue externe, la municipalité de Clermont et l'université ont conventionné en 1902 pour lier les deux réseaux[2]. Cette originalité a perduré un siècle (jusqu'en 2006 et avec une révision en 1996). Pour autant, les budgets et la gestion des ressources humaines restaient distincts[3]. D'un point de vue interne, si la bibliothèque n'a pas subi d'écartèlement lors de la scission universitaire de 1976, elle n'en est pas moins devenue logiquement un service interétablissement de coopération documentaire[4], rattaché entre 2011 et 2014 au pôle de recherche et d'enseignement supérieur Clermont Université, puis à l'association des établissements universitaires adossée à l'université Blaise-Pascal[5]. La fusion entre l'université d'Auvergne et l'université Blaise-Pascal de 2017 en a fait un service commun qui a vocation à desservir l'ensemble du site universitaire. Enfin, depuis 2022, le service UniVegE est rattaché à la bibliothèque universitaire. Le repli alsacien en AuvergneUn aspect particulier de l'histoire de la bibliothèque municipale et universitaire concerne l'accueil pendant la Seconde Guerre mondiale des collègues et des collections de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNUS). En et conformément à un plan de repli voulu par l'État, la BNUS s'installe en Auvergne : la bibliothèque municipale et universitaire sert de pivot à l'opération, qui est l'occasion d'investir également divers lieux de stockage dans le Puy-de-Dôme, en particulier trois châteaux autour de Clermont-Ferrand : le château des Quayres, le château de Cordès et le château de Theix. La vie professionnelle a repris ses droits, dans ce contexte difficile. En prélude à la grande rafle du , les services de répression nazis ont arrêté le , à la bibliothèque Lafayette, le bibliothécaire et résistant Serge Fischer, qui a subi la torture et la déportation[6]. Une plaque a été posée dans le bâtiment en 2013, en mémoire de son action. ![]() La naissance des campus et des BULongtemps, le bâtiment du 1, boulevard Lafayette (doté d'une annexe un peu plus bas sur le boulevard) est resté unique. L'inauguration de 1905 a été l'occasion de célébrer sa modernité.
Comme ailleurs, le modèle centralisé de la documentation a dû faire place au modèle réticulaire, avec la naissance des campus disciplinaires. Durant, les années 1960 et le début des années 1970, des BU ont été ouvertes soient dans des bâtiments en propre (cas de la BU Sciences et Technologies), soit au sein des ensembles immobiliers créés à Clermont-Ferrand[8]. Au cours des décennies suivantes, notamment durant les années 1990 et 2000, la bibliothèque universitaire s'est implantée dans les autres départements auvergnats. En 2008, à la suite du rattachement de l'IUFM à l'université Blaise-Pascal, la bibliothèque universitaire a intégré la documentation pédagogique présente sur les différentes sites. Sur le campus de Vichy, c'est Vichy communauté qui gère l'équipement et les services, avec le soutien de la bibliothèque universitaire[9]. L'essor du numériqueÀ partir de 2008, la bibliothèque a décidé de constituer un véritable service, appelé bibliothèque numérique, pour gérer les acquisitions de bouquets, mettre en place une bibliothèque numérique de production et maîtriser réseaux, données et développements spécifiques. À compter de 2010, la science ouverte a représenté un nouvel axe de développement[10]. Les directrices et directeurs
Projets et valorisation![]() Les horaires d'ouvertureLes horaires d'ouverture ont toujours été une préoccupation majeure des bibliothécaires. En 1919, Jules Laude décrivait le service comme suit :
Peu à peu, les bibliothèques ont réalisé des ouvertures sans pause méridienne ; puis avec une extension continue des horaires d'ouverture en soirée ; enfin en travaillant sur une augmentation des ouvertures pendant les congés scolaires[12]. En 2022, trois BU ont le label d'excellence NoctamBU décerné par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Pendant la crise de la COVID, les BU sont restées ouvertes, en adaptant leur offre aux contraintes horaires et sanitaires[13]. Pour répondre à la demande des étudiants et pour mettre en place un accueil inclusif, les bâtiments font l'objet de réaménagements réguliers, en tout ou partie. Les autres axes de développement![]() Les principaux axes de développement de la bibliothèque universitaire relèvent du soutien à la pédagogie (ouverture d'un Learning centre à l'automne 2024[14], à Clermont-Ferrand, accent porté sur la formation), à la recherche (science ouverte)[15] ; de la diffusion des savoirs notamment sur les projets Wikimédia[16] et de la collaboration avec les réseaux de lecture territoriaux[17]. Références
Bibliographie
Articles connexes |
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