Beta Hydrae

β Hydrae A/B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 52m 54,521s[1]
Déclinaison −33° 54′ 29,27″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,67 / 5,47[2] ;
4,28 (combinée)[3]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral B9IIIpSi[3]
Indice U-B −0,33[3]
Indice B-V −0,10[3]
Indice R-I −0,08[3]
Variabilité α2 CVn[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,0 ± 3,7 km/s[5]
Mouvement propre μα = −56,56 mas/a[1]
μδ = +0,19 mas/a[1]
Parallaxe 10,53 ± 0,60 mas[1]
Distance 310 ± 20 al
(95 ± 5 pc)
Magnitude absolue −0,59[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,36 ± 0,15 M / ~3 M[7]
Rayon 4,0 ± 0,6 R[7]
Luminosité 259 L[6]
Température 11 100 K[7]
Âge 2,2 × 108 a[8]

Désignations

β Hya, 28 Crt, HJ 4478AB, CCDM J11529 -3354AB, CD−33 8018, CPD−33 3159, GC 16258, HD 103192, HIP 57936, HR 4552, SAO 202901, WDS 11529 -3354AB[9]

Beta Hydrae (β Hydrae / β Hya) est une étoile binaire de la constellation de l'Hydre[9]. Sa magnitude apparente combinée varie de 0,04 magnitude sur une période de 2,344 jours[3], et vaut environ 4,28 à sa luminosité maximale[4]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à environ ∼ 310 a.l. (∼ 95 pc) de la Terre[1].

L'étoile la plus brillante des deux est une étoile géante Bp qui est classée comme variable de type α2 Canum Venaticorum[4].

Beta Hydrae porte la désignation de Flamsteed de 28 Crateris. John Flamsteed, dans son catalogue d'étoiles, incluait parmi les constellations l'Hydre (Hydra) ainsi que « l'Hydre et la Coupe » (Hydra & Crater). Cette dernière incluait indifféremment les étoiles de la Coupe à proprement parler et les étoiles de l'Hydre qui sont situées en dessous d'elle, Beta Hydrae étant l'une d'entre-elles[10].

Références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H, lire en ligne)
  4. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) N. V. Kharchenko et al., « Astrophysical supplements to the ASCC-2.5: Ia. Radial velocities of ∼55000 stars and mean radial velocities of 516 Galactic open clusters and associations », Astronomische Nachrichten, vol. 328, no 9,‎ , p. 889 (DOI 10.1002/asna.200710776, Bibcode 2007AN....328..889K, arXiv 0705.0878)
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) P. North, « Do SI stars undergo any rotational braking? », Astronomy & Astrophysics, vol. 334,‎ , p. 181–187 (Bibcode 1998A&A...334..181N, arXiv astro-ph/9802286)
  8. (en) James B. Kaler, « Beta Hydrae », sur Stars
  9. a et b (en) * bet Hya -- alpha2 CVn Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 215-216 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

Liens externes