6 Hydrae

6 Hydrae
a Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 40m 01,47144s[1]
Déclinaison −12° 28′ 31,3490″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,98[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral K3 III[3]
Indice U-B +1,62[2]
Indice B-V +1,42[2]
Indice R-I +0,75[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −7,90 ± 0,13 km/s[1]
Mouvement propre μα = −81,269 mas/a[1]
μδ = +2,030 mas/a[1]
Parallaxe 7,746 4 ± 0,091 4 mas[1]
Distance 129,092 ± 1,523 pc (∼421 al)[4]
Magnitude absolue −0,40[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 32,7+0,5
−2,6
 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,91[7]
Luminosité 267 ± 6 L[6]
Température 4 080+173
−30
 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,21[7]

Désignations

a Hya, 6 Hya, HD 73840, HIP 42509, HR 3431, BD-11°2420, FK5 325, SAO 154515[4]

6 Hydrae (en abrégé 6 Hya) est une étoile géante de la constellation de l'Hydre. Elle porte également la désignation de Bayer de a Hydrae, 6 Hydrae étant sa désignation de Flamsteed[4]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,98[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 421 a.l. (∼ 129 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −8 km/s[1]. Eggen (1995) la répertorie comme un membre candidat du superamas d'IC 2391 par son mouvement propre[8].

6 Hydrae est une étoile géante rouge de type spectral K3 III[3], ce qui indique qu'elle a épuisé les réserves en hydrogène de son cœur et qu'elle a évolué en s'éloignant de la séquence principale. Le rayon de l'étoile est ainsi 33 environ fois plus grand que le rayon solaire, elle est 267 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 080 K[6].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Nancy Houk et M. Smith-Moore, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars : Declinations -26° to -12°, vol. 4, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 14+505 (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  4. a b et c (en) * a Hya -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. a et b (en) Andrew McWilliam, « High-resolution spectroscopic survey of 671 GK giants. I - Stellar atmosphere parameters and abundances », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 74,‎ , p. 1075–1128 (DOI 10.1086/191527 Accès libre, Bibcode 1990ApJS...74.1075M)
  8. (en) Olin J. Eggen, « Reality Tests of Superclusters in the Young Disk Population », The Astronomical Journal, vol. 110,‎ , p. 2862 (DOI 10.1086/117734, Bibcode 1995AJ....110.2862E)

Liens externes