Bertrand RenouvinBertrand Renouvin
Bertrand Renouvin, né le , est un homme politique français. Il est notamment candidat royaliste à l'élection présidentielle de 1974, où il réunit 0,17 % des voix. BiographieOrigines et formationBertrand Renouvin est le fils de Mireille et de Jacques Renouvin (1905-1944), héros de la Résistance mort en déportation, et le neveu de Pierre Renouvin (1893-1974). Il naît à la prison de la Santé, où sa mère était incarcérée. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1968)[1] et diplômé d'études approfondies en philosophie[2], il soutient en 1973 une thèse de doctorat en histoire du droit[3]. CarrièreRoyaliste depuis son adolescence, comme son père[réf. nécessaire], Bertrand Renouvin est l’un des fondateurs de la Nouvelle Action française (NAF), devenue depuis la Nouvelle Action royaliste (NAR), mouvement monarchiste orléaniste de gauche[4]. Il se dit désormais[Quand ?] proche du gaullisme originel et d’un antifascisme issu de la Résistance[5]. Candidat à l’élection présidentielle de 1974, il obtient 0,17 % des suffrages exprimés au premier tour, arrivant en dixième position sur un total de douze candidats[6]. À partir du milieu des années 1970, il est proche du prétendant orléaniste au trône de France, Henri d’Orléans (1908-1999), comte de Paris, et appelle avec lui à voter en 1981 pour François Mitterrand, qui le nomme par la suite au Conseil économique et social[7]. Lors de l'élection présidentielle française de 2002, il soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement, seul souverainiste capable à ses yeux de rassembler les bonnes volontés de gauche comme de droite pour « redonner à la France sa place dans le monde et en finir avec les hommes sans conviction qui nous gouvernent »[8]. En 2012 et 2017, il appelle, au premier tour, les royalistes à se rallier à la candidature de Nicolas Dupont-Aignan[9]. Il signe régulièrement des éditoriaux dans le bimensuel du mouvement intitulé Royaliste, dans lesquels il professe une pensée hostile au néo-libéralisme[10]. PublicationsOuvrages
RapportsTous publiés par la direction des journaux officiels[13], Paris.
Références
Liens externes
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