Petit-fils du physicien Paul Langevin[2], Bernard Langevin naît en 1926. Il est lycéen au lycée Henri-IV, où son père Jean Langevin était professeur[3] quand la guerre arrive.
Clandestinité et Résistance
Tiapa et son cousin Michel entrent alors dans la clandestinité, font partie des FTP, sont incarcérés à la prison de la Santé, puis transférés à la prison des Tourelles, avant d'être libérés par le juge, Achille Olmi, et le directeur de la prison, qui faisaient partie de la Résistance[4].
Montagne
À la Libération, Tiapa devenu plombier à Paris[5] est aussi grand amateur de montagne. Il participe à la création du Groupe universitaire de montagne et de ski (GUMS)[2],[6]. Il est membre du comité directeur entre 1950 et 1960 et y anime de nombreux stages.
En 1956 il passe son diplôme d'aspirant guide dans la promotion de Paul Keller pour devenir guide de haute montagne dans les Alpes du sud en 1960, profession qu'il exercera durant soixante ans. Il est inscrit au bureau des guides d'Ailefroide pour lequel travaille aussi Paul Keller[5].
Il dirige une expédition au Karakoram (Ascension du Mandaraskou) et sera à l'initiative de nombreuses premières[8].
Mort
Il meurt à Paris le 14 juin 2018[6], à l'âge de 92 ans[9].
Famille
Bernard Langevin était le fils de Jean Langevin et d'Edwige Grandjouan, le petit-fils de Paul Langevin par son père et le petit-fils du dessinateur Jules Grandjouan (1875-1968) par sa mère.
Il a eu un fils, le mathématicien Rémi Langevin[10],[11] avec Claire Chavannes, la petite-fille du sinologue Édouard Chavannes (1865-1918), ainsi qu'une fille, Fanny Langevin[12], ingénieure chimiste, avec la sociologue Annette Mirel.
1962: expédition en Hindou Kouch, ascension du Mandaraskou (7 100 mètres) avec Jean Brunaud, Michel Ginat, François Moreau ainsi qu'une équipe polonaise du Wysokogorski club de Varsovie[13]
1965: Projet d'expédition avec Lionel Terray qui s'interrompt à la suite du décès de ce dernier.