« . . . L'un des joyaux de la pittoresque région trifluvienne, la municipalité de la paroisse de Saint-François-Xavier-de-Batiscan, érigée en 1845, est redevenue officiellement Batiscan en 1986 » Commission de toponymie Québec[1]
Histoire
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En 1760, les colons se sont installés le long de la rivière Batiscan à plus de 20 kilomètres du Saint-Laurent. Ils ont dû, pour cela, franchir la moraine de Saint-Narcisse, collines impropres à la culture, qui traverse la seigneurie d'ouest en est, formant ainsi une communauté géographiquement distincte qui s'individualisera pour constituer la future paroisse de Saint-Stanislas[2].
En 1603, Samuel de Champlain mentionne la rivière Batiscan pour la première fois.
Le territoire de la seigneurie de Batiscan s'insère dans les grandes unités du relief qui structurent l'espace québécois.
Vers l'intérieur, s'étend la plaine assez plate des Basses terres du Saint-Laurent . Cette plaine a été recouverte de sédiments glaciaires lors de la dernière glaciation (au Pleistocene) et de dépôts marins et fluviatiles (argile/sable) avec l'invasion de la Mer de Champlain. Cette unité de relief -de plat pays- a été utilisée pour les premiers établissements en Batiscanie. Jusqu'aux contreforts des Laurentides, le lieu offre : la proximité du fleuve, un terrain non accidenté et la fertilité des sols.
Le territoire batiscanais se rattache au climat continental à hiver froid où domine un hiver long, rigoureux et enneigé. De novembre à avril, la neige recouvre le sol et les cours d'eau sont gelés. En 1661, Pierre Boucher (1622-1717) explorateurfrançais et Gouverneur de la Nouvelle-France, écrit dans sa requête au roi de France Louis XIV : La rigueur de l'hiver force le colon des rives du Saint-Laurent, « à se tapir dans sa chaumière »[4].
Hydrographie
La rivière Batiscan traverse le nord-est de la municipalité d'ouest en est. La rivière Champlain traverse la pointe nord-ouest de la municipalité du nord vers le sud.
Faisant partie à l'origine du comté de Champlain, Batiscan est incorporée à la municipalité régionale de comté de Francheville en 1982. En 2002, elle est incluse dans la municipalité régionale de comté des Chenaux.
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[5].
Le calvaire Lacoursière est situé dans un parc aménagé par la municipalité en 2000 (pour souligner le deuxième millénaire)[7]. Ce calvaire a été érigé en 1905 sur les terrains de la ferme Lacoursière, grâce aux subsides de Mgr F.X. Lacoursière, originaire de Batiscan et missionnaire en Afrique. Ce calvaire a été restauré au début des années soixante grâce à la contribution de Mgr F.X. Lacoursière, du propriétaire du terrain de l'époque, Victor Fortin, des parents et amis. L'acquisition du site par la municipalité et sa restauration (avec la contribution de plusieurs artistes et autres bénévoles) assure la pérennité du monument, grâce à la collaboration du ministère de la Culture et des Communications du Québec et du Bureau du Canada du millénaire. Plusieurs panneaux historiques sur la vie maritime et sur le Calvaire Lacoursière y sont exposés.
L'Office des signaux, sur le quai municipal a été reconnu en 2011 par la municipalité comme monument historique[8]. Il sert de bureau d'information touristique. Cet Office maritime permet aux visiteurs de revivre l'époque révolue des communications maritimes où l'on faisait usage de drapeaux, de signes optiques et de télégraphie. Cet Office présente les signaux de communications des gardiens du fleuve de jadis tels les signaux de brouillards, fortes marées, trafic maritime et tempêtes. En 1907, le gouvernement canadien a installé des bureaux de signalisation au quai de Batiscan, au phare de Pointe-Citrouille, près de la rivière Champlain, afin de mieux contrôler et sécuriser la navigation maritime sur le fleuve, de jour et de nuit. Vers 1945, ce bureau est transféré au second étage du hangar maritime, au quai de Batiscan.
La seigneurie de Batiscan - Chronique des premières années (1636-1681), Éditions du Bien public, par Raymond Douville, collection "La Seigneurie de Batiscan", cahier no. 1, publié par la Société historique "Batiscan et son histoire".
Batiscan s'érige - Prémices paroissiales 1670-1708, Éditions du Bien public, par Jean-Paul Foley, collection "La Seigneurie de Batiscan", cahier no. 2, publié par le comité de recherches historiques "Batiscan et son histoire".
Répertoire des naissances de Batiscan (St-François-Xavier) - 1682-1989, par Jean-Paul Foley, collection "Batiscan et son histoire", 1990, 237 pages.
Répertoire des mariages de Batiscan (St-François-Xavier), par Réjeanne Bouchard, collection "Batiscan et son histsoire", 1982.
Répertoire des mariages de Batiscan (St-François-Xavier) 1682-1900, par Dominique Campagna, 1971, 83 pages (édition épuisée).
Répertoire des sépultures de Batiscan (St-François-Xavier) 1682-1995, par Jean-Paul Foley, collection "Batiscan et son histoire", 1996, 109 pages.