Baleine à bec de Travers

Mesoplodon traversii

La baleine à bec de Travers (Mesoplodon traversii) est une espèce de cétacés de la famille des Ziphiidae ou baleines à bec.

Elle était connue uniquement sur la base de morceaux de squelette jusqu'en décembre 2010, quand deux individus, une mère de 5 m et son petit, ont été retrouvés entiers sur une plage en Nouvelle-Zélande. D'abord attribués à la baleine à bec de Gray (Mesoplodon grayi), les spécimens ont pu être identifiés correctement après une étude de leur ADN[1]. En juillet 2024, des restes d'un individu mâle sont découverts sur une plage de Nouvelle-Zélande, près de l'embouchure d'une rivière dans la région d'Otago, située au sud-est de l'île du Sud[2],[3].

Aucune observation attestée de cette baleine vivante n'a été jusqu'à présent enregistrée.

Le nom de cet animal commémore Henry Hammersley Travers (en), qui en a découvert en 1872 le premier os connu[4].

Elle est maintenant la baleine la plus rare du monde, place occupée auparavant par la baleine à bec de Longman.

Voir aussi

Références taxinomiques

Liens externes

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Notes et références

  1. « La baleine la plus rare du monde vue pour la première fois en Nouvelle-Zélande », Slate,‎ (lire en ligne)
  2. « La baleine la plus rare au monde échoue sur une plage de Nouvelle-Zélande : "On ne sait pratiquement rien d'elle" », sur rtl.be, Agence Belga, (consulté le ).
  3. Auriane Polge, « La baleine "la plus rare du monde" : ses secrets bientôt dévoilés en Nouvelle-Zélande ? », sur Science et vie, (consulté le )
  4. (en) Hector, James, 1873. On the whales and dolphins of the New Zealand seas. Transactions of the New Zealand Institute 5: 154–170, p. 166.