Seize finales figurent au programme de cette compétition (7 masculines, 7 féminines et 2 mixtes), soit deux de plus que lors de la précédente édition des Jeux à Tokyo.
D'abord connu sous son nom de projet « Arena II », ce complexe polyvalent est le seul équipement des Jeux de Paris 2024 à avoir été spécialement bâti dans la capitale[3],[4]. Ce chantier est financé à hauteur de 138 millions d'euros[5] par la ville de Paris et la société de livraison des ouvrages olympiques et est construit par le groupe Bouygues[6] entre [7] et janvier 2024.
Après les Jeux, le sport de haut niveau sera présent à l’Arena, avec des compétitions sportives de niveau national et international, le Paris Basketball en résidence[8], mais aussi de l'E-sport, des concerts, des spectacles ou encore des congrès[9]. L'enceinte sera ouverte au sport de proximité en intégrant en son sein deux gymnases pour des besoins locaux. Un programme complémentaire de 2 600 m2 est destiné à une offre de loisirs et de commerces[10].
Lorsqu’un athlète concourt sur une compétition paralympique, il est au préalable classé en fonction du type et de l'ampleur de son handicap dans une catégorie régie par un système de classification. Ce système permet de rivaliser avec les autres compétiteurs qui ont le même niveau de handicap[11]. Il n’existe pas de système de classification commun pour l’ensemble des sports, de par leur histoire et la forme de leur pratique, chaque discipline a son système propre.
En ce qui concerne les épreuves de badminton, le système de classification respecte une logique avec 2 composantes[12] :
Les lettres : Il existe quatre combinaison. Le premier, « WH » qui signifie Wheerlchair en anglais est réservé pour les personnes en fauteuil roulant. Le second, « SL » (Standing Lower) est pour les athlètes debout avec un handicap aux membres inférieur. Le troisième « SU » (Standing Upper) est quasiment similaire que le précédent mais est pour ceux avec un handicap aux membres supérieur. Le dernier « SH » (Short stature) est réservé pour les personnes de petite taille.
Les chiffres : Comme pour les lettres, les chiffres indique la nature et le degré du handicap. 1 et 2 pour les personnes en fauteuil roulant, 3 et 4 pour les handicap de membres inférieurs ou légère hémiparésie, 5 pour les handicap de membres supérieurs et 6 pour les personnes de petite taille.
Les badistes sont répartis en six catégories de handicap. Quatre catégories pour les joueurs pratiquant debout et deux pour les personnes en fauteuil roulant. Le tableau ci-dessous détail les catégories en badminton[13],[14],[15] :
Classification en parabadminton
Catégorie
Observations
WH1
Joueur assis en fauteuil roulant (wheelchair). L'athlète dispose d’un mauvais ou ne dispose pas d’équilibre du tronc.
WH2
Joueur assis en fauteuil roulant (wheelchair). L'athlète dispose d’un équilibre du tronc normal ou proche de la normale.
SL3
Joueur debout membre inférieur (standing/lower limb impairment minor). L'athlète marche ou court avec un boitement dû au handicap ou à l’absence de membre inférieur.
SL4
Joueur debout membre inférieur (standing/lower limb impairment severe). L'athlète peut marcher avec une légère mou mais se déplace de manière fluide.
SU5
Joueur debout membre supérieur (standing/upper limb impairment). L'athlète est limité dans la fonction de base du membre supérieur ou par l’absence du membre supérieur. La déficience peut concerner le « bras raquette » ou le « bras non-raquette » mais les critères sont différents.
SH6
Joueur de petite taille (standing/short stature) (par exemple atteint d'achondroplasie). L'athlète doit entre autres mesurer au maximum 145 cm pour les hommes et 137 cm pour les femmes.