L'aéroport international de Narita(成田国際空港, Narita kokusai kūkō?), code IATA : NRT • code OACI : RJAA, est un aéroport international situé à Narita, dans la préfecture de Chiba au Japon. Il est l'un des deux principaux aéroports du Grand Tokyo, l'autre étant l'aéroport international de Tokyo-Haneda. Il reçoit la plupart des vols internationaux contrairement à l'aéroport international Haneda situé bien plus près de Tokyo qui reçoit les vols intérieurs. Il est situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de la capitale et jusqu'en 2004, il était connu comme le New Tokyo International Airport. En 2007, il était le vingt-quatrième aéroport mondial en volume de trafic total avec plus de 35 millions de passagers qui y ont transité ainsi que le huitième aéroport mondial pour le trafic international avec plus de 32 millions de passagers dans des vols internationaux en 2008.
Pour réduire les nuisances, les décollages et atterrissages sont interdits entre 23 h et 6 h sauf circonstances exceptionnelles[1].
En , le gouvernement japonais cherche une solution au trop encombré aéroport international Haneda, et suggère un New Tokyo International Airport(新東京国際空港, Shin-Tōkyō kokusai kūkō?) pour accueillir les vols internationaux.
Initialement prévu à Tomisato, il fut finalement déplacé à 5 km au nord-est, à Sanrizuka, où la famille impériale possédait une grande ferme — ce qui facilita l'expropriation, mais n'empêcha pas les controverses.
Les expropriations débutèrent en , et occasionnèrent de violents affrontements, connus comme la lutte de Sanrizuka. Il y eut officiellement 13 morts, dont 5 policiers, 291 paysans arrêtés, et plus d'un millier d'étudiants venus soutenir les paysans blessés et arrêtés lors des combats[2]. Ces affrontements sont documentés par la série de films documentaires de Shinsuke Ogawa, dont Front de libération du Japon - L'Été à Sanrizuka, sorti en , ainsi que par les vingt dernières minutes du documentaire français Kashima Paradise de Yann Le Masson et Bénie Deswarte, sorti en .
L'aéroport devait être inauguré en mais la résistance au projet le retarda de deux mois.
Il devait y avoir à l'ouverture trois pistes, une de 4 000 m, la seconde de 2 500 m et la troisième de 3 000 m mais, seule celle de 4 000 m demeure achevée jusqu'en 2002. La seconde piste est finalement ouverte mais elle ne fait que 2 180 m de long parce que l'expropriation nécessaire n'a pas abouti[3]. En cette piste, la 16L/34R, a pu être prolongée aux 2 500 m prévus. La finalisation d'une troisième piste de 3 200 mètres est à l'étude et serait située sur le côté des terminaux T1 et T2 néanmoins, l'aéroport se heurte toujours à la résistance d'agriculteurs ne souhaitant pas céder leurs terrains[3]. En 2023, des études reprennent avec le projet d'un grand terminal global[4] et la construction de la piste 3, etc.. L'objectif est de mener certains travaux à terme avec une inauguration envisagée en mars 2029.
Le , l’aéroport est privatisé et son nom officiel New Tokyo International Airport est changé en Narita International Airport.
Le terminal 3, dédié aux compagnies aériennes à bas prix et pouvant accueillir 50 000 vols par an, ouvre le [5]. Il est situé à 500 mètres au nord du terminal 2, où se trouvait un bâtiment dédié aux cargos. Le nouveau terminal comporte aussi des éléments pour réduire les coûts comme l'utilisation de décalcomanies au lieu de panneaux directionnels et des portes et escaliers externes en lieu et place de passerelles. Ces aménagements visent à réduire les coûts des installations pour les compagnies aériennes et leurs passagers d'environ 40 % sur les vols internationaux et de 15 % sur les vols domestiques. Le terminal a été construit par Taisei Corporation pour un montant de 11,2 millions yens pour un début des travaux en janvier 2013.
Statistiques
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
la région de Kanagawa (gares de Yokohama et d'Ōfuna).
Airport Narita
Ce service de la JR East est plus lent que le Narita Express mais il est moins cher et dessert plus de gares, comme la gare de Chiba. Pour un trajet Narita-Tokyo, la durée est de 82 minutes et le coût est de 1 280 yens, à raison d'un train par heure.
Depuis le , le service Skyliner utilise une nouvelle navette ferroviaire à grande vitesse entre le Terminal 2 et la station Nippori dans le centre-ville de Tokyo. Il emprunte la nouvelle ligne Narita Sky Access, ce qui réduit le temps de trajet du centre de Tokyo à l'aéroport de 51 à 36 minutes. Les rames ont également été remplacées par de nouvelles plus modernes et plus confortables.
Access Express
Cet autre service exploité par la Keisei relie l'aéroport à différentes gares[57] :
celle de Keisei Ueno en passant par le Narita Sky Access : trajet d'une heure et d'un coût de 1 240 yens ;
celle d'Oshiage en 49 minutes pour 1 130 yens. Au-delà, le service Access Express est interconnecté avec la ligne Asakusa de la Toei jusqu'à Sengakuji, puis avec le réseau Keikyū jusqu'à l'aéroport de Haneda. La liaison entre les deux aéroports est effectuée en 89 minutes (1 740 yens).
Ligne principale Keisei
Cette ligne relie l'aéroport à Keisei Ueno en 81 minutes pour un coût de 1 030 yens en journée. Au-delà de 16h en semaine et de 17h en week-end, cette ligne est remplacée le service Access Express jusqu'à Keisei Ueno.
Route
Il est également possible de se rendre à l'aéroport en prenant les lignes de bus Limousine Bus qui relient l'aéroport et les principaux quartiers de Tokyo[58]. On peut aussi prendre un taxi de Tokyo à l'aéroport, mais cela coûte plus de 20 000 yens (160 euros)[58].
↑Jim Liu, « JAL adds Vladivostok service from late-Feb 2020 », Routesonline, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) The Jiji Press, « ANA, JAL to Launch Flights Linking Narita with Vladivostok », Nippon Communications Foundation, nippon.com, (lire en ligne, consulté le )