Dans l'ouvrage de Jacques Lanfranchi[2], la statue est décrite ainsi : « Le héros est en vêtements de travail entouré de deux figures symbolisant le Travail et la Fécondité. »
NULLA DIES SINE LINEA / LES ROUGON-MAQUART / LES TROIS VILLES / LES QUATRE ÉVANGILES
un peu plus bas :
CE MONUMENT ÉLEVÉ PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE A ÉTÉ INAUGURÉ LE
à l'arrière :
LA VÉRITÉ EST EN MARCHE / ET RIEN NE L'ARRÊTERA. QUI SOUFFRE POUR LA VÉRITÉ ET LA JUSTICE / DEVIENT AUGUSTE ET SACRE / JEUNESSE / JEUNESSE SOUVIENS TOI DES SOUFFRANCES / QUE TES PÈRES / ONT ENDURÉES / DES TERRIBLES BATAILLES OU ILS ONT DÛ VAINCRE / POUR CONQUÉRIR LA LIBERTÉ / DONT TU JOUIS A CETTE HEURE / JEUNESSE, JEUNESSE / SOIT TOUJOURS AVEC LA JUSTICE / SI L'IDÉE DE JUSTICE S'OBSCURCISSAIT EN TOI / TU IRAIS A TOUS LES PÉRILS / IL N'EST DE JUSTICE QUE DANS LA VÉRITÉ / IL N'EST DE BONHEUR QUE DANS LA JUSTICE
La statue est fondue[2],[3] sous l'Occupation entre 1942 et 1944.
En 1985, une stèle est érigée à la mémoire d'Émile Zola, puis en 2000[4], cette partie de l'avenue prend le nom de « place Alfred-Dreyfus ».
No 76 : Jules Longuet a édifié un bel immeuble d’angle, en 1907. Au creux d’une double volute, un sculpteur anonyme a disposé deux grosses fleurs de pavot très détaillées, avec tiges et feuillages.
↑ a et bJacques Lanfranchi, Les Statues des grands hommes à Paris. Cœurs de bronze, têtes de pierre, Éditions L'Harmattan, , 296 p. (ISBN978-2-296-36415-8, présentation en ligne).