Avaleresses Ponchelet
Les avaleresses Ponchelet de la Société Desaubois sont un ancien charbonnage non exploité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Escautpont. Les travaux commencent en 1716, la même année que les fosses Point du jour et du Moulin, et toutes trois sont abandonnées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées. La société creuse la fosse Jeanne Colard en 1718, et celle-ci permettra de découvrir la houille le . Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des puits Ponchelet nos 1 et 2, mais installe des bornes le long de la route qui accueille la ligne T2 du tramway de Valenciennes. La fosseJean-Jacques Desandrouin et Pierre Taffin commencent à rechercher de la houille en 1716[GB 1]. Ils fondent la Société Desaubois avec Pierre Desandrouin-Desnoëlles, qui a besoin de charbon pour faire fonctionner sa verrerie de Fresnes-sur-Escaut, Jacques Richard et Nicolas Desaubois, la société prenant le nom de ce dernier[GB 2]. Jacques Mathieu est l'ingénieur qui dirige les travaux des houillères que Jean-Jacques Desandrouin possède à Lodelinsart, près de Charleroi[GB 2]. Il part de cette commune le avec sa famille et vingt jeunes gens engagés pour un an par Jean-Jacques Desandrouin[GB 2]. Cette année 1716, trois fosses, comportant chacune deux puits, sont commencées : Point du jour, Le Moulin et Ponchelet[GB 3]. FonçageLes deux avaleresses Ponchelet sont entreprises à Escautpont[1], à 1 300 mètres au sud-ouest des avaleresses Point du jour et à 675 mètres au sud des avaleresses du Moulin[note 1]. L'avaleresse Ponchelet no 2 st située à environ 75 mètres au sud de l'avaleresse Ponchelet no 1[note 1]. Les deux puits sont de section carrée de 2,50 mètres de côté[Y 1],[Y 2]. AbandonLes deux avaleresses sont abandonnées en 1717[A 1]. Les profondeurs des deux puits ne sont pas connues[Y 1],[Y 2]. Finalement, la société a abandonné les six puits qu'elle a entrepris dans le niveau des eaux à cause des sources qui les remplissent malgré les machines dont on se sert pour les épuiser[GB 3]. Elle entreprend dès 1718 la fosse Jeanne Colard, où la houille est découverte le [GB 4]. ReconversionAu début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des puits Ponchelet nos 1 et 2, mais installe des bornes permettant de situer leur emplacement, ces derniers étant situés trente mètres derrière leur borne respective[2],[3]. Un rayon de protection de trente mètres autour de chaque puits est appliqué[Y 1],[Y 2]. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1].
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les avaleresses Ponchelet.
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
|