Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France indique par des plaques où sont situés approximativement les puits. Ceux-ci sont localisés derrière les habitations de la route principale de la commune.
La fosse
Fonçage
La Société Desandrouin-Taffin commence en 1744[A 1] les travaux de deux puits dénommés « Élisabeth Dahié » à environ cinq cents mètres au nord-est[note 1] des avaleresses Point du jour, commencées en 1716 et abandonnées l'année suivante[1]. Le puits couchant est situé à vingt-deux mètres à l'ouest-sud-ouest du puits levant[note 1].
Abandon
Le fonçage des puits est abandonné à la profondeur d'environ 65 mètres[Y 1],[Y 2] (ou 64 mètres[A 1],[note 2]) en 1748[A 1]. Tous deux ont un cuvelage carré de 2,5 mètres de côté, dont le matériau n'est pas connu, et ne possèdent aucun étage de recette. Leur remblayage n'est pas connu[Y 1],[Y 2]. L'abandon pourrait être lié au passage du Vieil Escaut[A 2] à cent-trente mètres au sud-est[note 1] du carreau de fosse, et aux infiltrations liées.
Édouard Grar rapporte que les deux avaleresses creusées en 1744 ont été abandonnées à cause des eaux, à 64 mètres, dans le terrain houiller. Ces puits, qui ont exigé un peu plus de travail que les précédents, ont coûté 50 000 écus (150 000 livres) de perte réelle. Une machine à pompe mue par 97 chevaux et une machine à feu y ont été mises en service, et c'est dans cette fosse qu'a été faite la première application connue de la machine à vapeur au passage des niveaux dans les fosses en tentatives[GB 1].
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France recherche les puits sans toutefois les retrouver puisque leur emplacement est supposé, les têtes de puits ne sont pas matérialisées[3]. Deux bornes (ou plaques en l'occurrence) sont installées sur les façades de deux habitations[3]. Le puits levant est situé vingt-sept mètres derrière la façade[4], sous une terrasse, au 109 rue Jean-Jaurès[Y 1]. Le puits couchant est quant à lui localisé vingt mètres derrière la façade[5], sous une terrasse également, au 113 rue Jean-Jaurès[Y 2].
L'avaleresse Élisabeth Dahié levant est située vingt-sept mètres derrière cette plaque.
Localisation de la plaque du puits levant sur le mur de la maison.
La plaque du puits levant dans son environnement.
L'avaleresse Élisabeth Dahié couchant est située vingt mètres derrière cette plaque.
Localisation de la plaque du puits couchant sur le mur de la maison.
La plaque du puits couchant dans son environnement.
↑ ab et cLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II,
Références à Gérard Dumont, Les trois âges de la mine : Le temps des pionniers, vol. I : 1820-1830, La Voix du Nord et Centre historique minier de Lewarde,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 11-12.
Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 371 p. (lire en ligne), p. 62.