Les auxiliaires de justice sont, dans le droit français, des professionnels du droit qui ne sont pas magistrats mais participent toutefois directement ou indirectement à la mission de service public de la Justice.
N. B : les fonctions rajoutées (commissaire-priseur, greffier, officier de police, médiateur judiciaire, expert judiciaire et traducteur interprète officiel) sont réglementées par des textes de loi.
Expert judiciaire - auprès de tous les Tribunaux, cette activité est, de jure, une activité à temps partiel[3], le qualificatif d'auxiliaire de justice n'est donc pas valable en permanence. La jurisprudence ne reconnaît pas le statut d'auxiliaire de justice aux Experts judiciaires au sens de l'article 47 du CPC.
le renvoi du dossier vers une juridiction civile frontalière sur le fondement de l'article 47 du CPC n'est accordée que lorsqu'une partie se trouve contre certains auxiliaires de justice (juge, avocat...), mais la jurisprudence ne reconnaît pas le statut d'auxiliaire de justice aux Experts judiciaires au sens de l'article 47 du CPC.
Statistiques
Selon des données de l'année 2019, il y a notamment :
68 464 avocats en France ;
121 avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation ;
↑Si la doctrine semble évoluer sur ce point, selon la jurisprudence de la Cour de Cassation Cass., 3 juin 1982, pourvoi n°80-40897 le notaire n'est pas en principe un auxiliaire de justice, ce qui ne l'empêche pas occasionnellement de remplir des missions d'auxiliaire de justice.
↑La Cour d’Appel d’Angers, par son arrêt du 10 février 2014, N° 13/01004, constate que les mandataires judiciaires à la protection des majeurs concourent de façon permanente au fonctionnement du service public de la justice et comme tel ont la qualité d'auxiliaires de justice.