Austin Powers - L'Espion qui m'a tirée ou Austin Powers: Agent secret 00Sexe au Québec et au Nouveau-Brunswick (Austin Powers: The Spy Who Shagged Me) est un film américain de Jay Roach sorti en 1999.
Synopsis
Le combat entre Austin Powers et le Docteur Denfer (Docteur Terreur dans la version québécoise) continue plus que jamais. Cette fois-ci le Docteur Denfer décide de voyager dans le temps en se servant d'une machine spéciale. Il se rend alors en 1969 pour dérober le « mojo » (pouvoir de séduction sexuelle) d'Austin Powers ; s'en étant rendu compte, celui-ci remonte également le temps en 1969 pour récupérer cet élément qui lui est précieux.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Titre original : Austin Powers: The Spy Who Shagged Me
Titre français : Austin Powers - L'Espion qui m'a tirée
Titre québécois : Austin Powers: Agent secret 00Sexe
Sociétés de production[1] : Gratitude (Eric's Boy), Moving Pictures (I), Team Todd, avec la participation de New Line Cinema et 3 Arts Entertainment (non crédité)
États-Unis : PG-13 - Parents Strongly Cautioned (Certaines scènes peuvent heurter les enfants de moins de 13 ans - Accord parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans) (Classé PG-13 pour insinuations sexuelles et humour grossier).
Aux États-Unis, le long-métrage reçoit un accueil critique mitigé :
Les utilisateurs du site Internet Movie Database ont donné un vote moyen pondéré de 6,6⁄10 sur la base de 213 998 critiques[11].
La presse américaine sur le site Metacritic a des avis plutôt mitigés, le score obtenu est de 59⁄100 sur la base de 34 avis critiques. Quant au public, il est plutôt reconnaissant en obtenant une moyenne de 8,7⁄10 sur la base de 318 évaluations[7].
Sur le site agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film bénéficie d'un taux d'approbation de 52 % basé sur 90 opinions (47 critiques positives et 43 négatives) et d'une note moyenne de 6,03⁄10. Le consensus critique du site Web se lit comme suit : « Fournit beaucoup de rires avec Myers à la guérison; aussi drôle ou plus drôle que l'original. »[8].
En France, les retours sont tout aussi mitigés :
Le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,2⁄5 sur la base 17 critiques[9] et recense une moyenne de 2,7⁄5 sur la base 187 critiques de la part des spectateurs[12].
L'hebdomadaire culturel français Télérama recense une moyenne de ses lecteurs de 2,82⁄5 pour 1 087 critiques[10].
Hollywood Makeup Artist and Hair Stylist Guild Awards
Meilleur maquillage d'époque
Patty York, Cheryl Ann Nick, Michèle Burke et Steve Artmont
Meilleur maquillage d’effets spéciaux
Michèle Burke, Kenny Myers, Will Huff et Kevin Haney (pour le maquillage de Mike Myers dans les rôles de Austin Powers et DrEvil, et pour Verne Troyer dans le rôle de Mini Moi)
Meilleur maquillage d’effets spéciaux
Stan Winston et Mike Smithson (pour le maquillage de Mike Myers dans le rôle de Fat Bastard)
Meilleure coiffure d'époque
Candy L. Walken, Jeri Baker, Jennifer Bower O'Halloran et Toni-Ann Walker
La partie sur la Lune parodie plusieurs scènes de Moonraker.
La machine à voyager dans le temps est inspirée par la machine temporelle que l'on retrouvait dans la série Au Cœur du temps (notamment avec son portail avec un dessin de spirale).
Docteur Denfer passe un extrait de Independence Day au gouvernement américain pour leur faire peur.
On peut remarquer plusieurs références à Star Wars :
Au début du film, un texte défile en jaune.
Docteur Denfer veut appeler sa base lunaire Étoile de la Mort. Son fils Scott se moque de lui en l'appelant Dark Vador.
Les fenêtres de la base lunaire ont la même forme que les hublots des chasseurs TIE.
Docteur Denfer interpelle Austin Powers en lui disant Austin, je suis ton père. d'une voix extrêmement basse.
La machine à voyager dans le temps qu'utilise Austin Powers est une voiture, et fonctionne de la même manière que la DeLorean dans Retour vers le futur.
Austin Powers dit à Felicity que le monde futur est dominé par des singes, employant une réplique célèbre du film La Planète des singes.
Austin Powers affirme de façon moqueuse que Felicity ne coucherait pas avec Gras-Double, puis se tourne d'un air inquiété vers elle pour confirmer ce qu'il dit. Cette scène est inspirée d'une scène d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, entre Indiana Jones et son père.
Austin dans son bloc de glace n'est pas dans la même position que dans le film précédent.
La chanson du générique est une parodie de celle de Goldfinger.
On peut entendre une reprise de My Generation des Who, chanson sortie en 1965.
Pour se rendre sur l'île du docteur Denfer, Austin et Felicity utilisent un sous-marin jaune : il s'agit d'une référence à l'album des Beatles, Yellow Submarine, sorti en 1969 (l'époque à laquelle se déroule une partie du film).
L'explication du Docteur Denfer sur son projet de laser est tirée des paroles de The Time Machine d'Alan Parsons.
Austin et Felicity embarquent dans la fusée Saturn V pour se rendre sur la Lune.
Le docteur Denfer et son fils Scott participent à une parodie du Jerry Springer Show animée par Jerry Springer lui-même et où l'on retrouve les bagarres et insultes censurées qui ont fait le succès de l'émission originelle.
Dans sa base lunaire, Denfer joue au ballon avec un globe terrestre, tel Hynkel dans Le Dictateur.
Le Mojo qui a été dérobé à Austin Powers est en fait une référence à l'anagramme de Jim Morrison, Mr. Mojo risin, que celui-ci chante avec The Doors dans leurs derniers album et chanson L.A. Woman du vivant de Morrison.
La scène au lit entre Gras Double et Felicity devait durer plus longtemps. Dans une interview, Jay Roach a confirmé qu'ils avaient bien eu des rapports sexuels, et que Felicity était seulement repartie le lendemain, après une douche dans l'appartement de Gras Double.
Au départ, Gras Double devait être fétichiste des pieds, et une scène coupée montrait celui-ci supplier Frau Farbissina de les lui lécher.
Une scène coupée montre Felicity dire à Austin qu'elle a pris du plaisir à coucher avec Gras Double.
Rob Lowe qui interprete Numéro Deux (jeune) dans Austin Powers 2 : L'Espion qui m'a tirée (1999) & Austin Powers dans Goldmember (2002), joue "l'ami de l'homme de main décapité" dans Austin Powers (1997).