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Au lycée, il est interne à Grenoble au lycée Champollion[1], où il commence l'étude du russe. Il y entre en classe d'hypokhâgne avant d'intégrer la khâgne du Lycée Louis-le-Grand à Paris. Il poursuit ses études de lettres à la Sorbonne. Sa maîtrise de lettres modernes est intitulée Écrire contre son camp: l'écriture du sel chez Bernanos et Camus.
En 2004, il se marie avec Jeanne Guillon. Il est professeur de lettres modernes, en collèges et lycées, en Haute-Savoie, en Ardèche, en Isère jusqu'en 2016, année où il démissionne de l'Éducation Nationale pour se consacrer uniquement à l'écriture et au théâtre.
Écriture
Delsaux dit écrire depuis toujours toutes formes de textes: poèmes, nouvelles, pièces de théâtre. Son premier texte est publié en 2005 (une «performance artistique»), il a 24 ans.
En novembre 2018, il co-signe avec Denis Michelis et Sophie Divry une tribune dans le journal le Monde intitulée «Pour dire notre époque monstrueuse, il faut des romans monstrueux[2]», critique de la place prise dans la littérature française contemporaine par l'autofiction et les «romans en costumes», et défense de la fiction. La tribune est co-signée par 13 autrices et auteurs, en majorité de la même génération (Pierre Barrault, Fabien Clouette, Olivier Demangel, Thomas Flahaut, Quentin Leclerc, Marion Messina, Ariane Monnier, Mariette Navarro, Pia Petersen, Emmanuel Régniez, Benoît Reiss, Stéphane Vanderhaeghe, Antoine Wauters).
En 2020, il co-fonde avec Sophie Divry le blog littéraire les Monstres[3]. C'est avec elle aussi qu'il publie en décembre 2020 sur le site de L'Obs une violente tribune intitulée « Les jurés du prix Renaudot doivent démissionner[4] », à la suite de l'immobilisme de ce jury, près d'un an après la publication par Vanessa Springora de son livre Le Consentement.
En octobre 2021, il rejoint l'agence littéraire internationale le Monte-Charge culturel[5], fondé par son ex-éditrice chez Noir sur Blanc, Brigitte Bouchard.
Ouvrages
Son premier roman, Madame Diogène, raconte une journée dans la vie d'une vieille femme atteinte par le syndrome de Diogène. Son appartement correspond à celui décrit dans le roman Les Choses de Perec (Delsaux en reprend des citations cachées) mais tout y est renversé, détruit, sali, rempli de détritus et d'insectes.
Le second, Sangliers, narre en 500 pages cinq ans de la vie d'un hameau fictif, Les Feuges, dans un village fictif du centre de l'Isère, Lagnin (inspiré de celui-là même où vit l'auteur[6]). Y est décrite la campagne contemporaine de la France périphérique, notamment la montée du fascisme[7]. La description du monde rural qui y est faite est analysée sur plusieurs pages par Jean-Yves Laurichesse dans son ouvrage Lignes de terre : écrire le monde rural aujourd'hui (Classiques Garnier, 2020)[8]. Le roman obtient le prix Révélations de la Société des Gens de lettres.
Pour Luky, son troisième roman, se déroule dans le même paysage littéraire que Sangliers et on y retrouve le personnage d'Arnaud Lesélieux. On y suit l'année de seconde de Luky, Abdoul, Diego, trois adolescents qui s'ennuient dans leur petit cité HLM de campagne. À propos de ce roman, le romancier Nicolas Mathieu écrit:
«Les vies sous-jacentes, celles qui passent sous les radars, les mineures, les nouvelles, le roman doit les dire, c'est sa raison d'être. Voilà ce que fait Delsaux, vite, fort, il invente une langue qui est comme un couteau papillon, qui se plie et se replie sans cesse, virevolte et blesse pour finir[9].»
Requiem pour la classe moyenne, dernier roman publié à ce jour, raconte à la première personne du singulier, la chute d'Étienne Baron, un homme de 45 ans qui, selon ses critères matérialistes et bourgeois, a réussi sa vie. Lors d'un retour de vacances au volant de sa confortable voiture, avec sa femme à son côté et ses enfants à l'arrière, ce transfuge de classe apprend la mort de son chanteur préféré, Jean-Jacques Goldman (qui est bel et bien toujours vivant, ce qui place d'emblée le roman dans la pure fiction). À partir de ce deuil, l'auteur dit s'être livré à «un jeu de massacre[11].»
Théâtre
Adolescent, il écrit divers sketchs et spectacles qu'il interprète pour des amis. Il fonde sa première compagnie d'amateurs à 18 ans. En 2006, il fonde avec son épouse la compagnie L'Arbre[12]. En 2011-2012 la compagnie se professionnalise.
Avec l'Arbre, Delsaux mène des ateliers, crée maintes mises en scène et joue, aussi bien des classiques que de temps à autre ses propres textes. Enracinée dans la campagne iséroise[13], la compagnie met en avant à partir de 2021 son «théâtre avec 16 bâtons» pour faire de tout lieu un théâtre et de toutes et tous un public[14].
Mises en scène d'autres auteurs, adaptations, montages
Quatre Longs Poèmes, stand-up poétique (à partir du "Voyage" de Baudelaire, du "Bateau ivre" de Rimbaud, de "Booz endormi" de Hugo, du "Cimetière marin" de Valéry), 2022
Après quoi courir... (p. 70), revue Bacchanales, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, no 63, décembre 2021 (ISBN978-2367610269).
Le Mythe d'Europe (p. 75) et Lampedusa (p. 76) ; in revue Bacchanales, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, no 62, septembre 2019 (ISBN978-2367610238).
Extraits de La Mort Jean-Jacques, dans Un romanzo francese per l’Italia, 2001-2017, Pagine per Matteo Majorano, collectif, éditions Quodlibet (Italie), 2019.
Après quoi courir... (p. 63), revue Bacchanales, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, no 57, novembre 2017 (ISBN978-2367610153).
L'Âme apprivoisée, éditions de l'Arbre, 2012.
Textes pour le théâtre
Conférences complètement contemporaines, volume 2, 2014-2021, sketchs et chansons, avec Marie-Christine Pénelon, éditions de l'Arbre, 2021.
Conférences complètement contemporaines, volume 1, 2011-2014, sketchs et chansons, avec Marie-Christine Pénelon, éditions de l'Arbre, 2014.
La Révolte du Purgatoire Twenty ou l'Infini des Possibles, performance artistique, 2005, éditions de l'Âne-Alphabet, 2005.