Charles Auguste Widal, né le à Wintzenheim (Haut-Rhin) et mort le à Paris, est un universitaire, professeur de lettres classiques et d'allemand. Il est connu pour ses traductions de Leopold Kompert et ses études pittoresques sur la vie et les traditions juives en Alsace, publiées sous le pseudonyme de Daniel Stauben[2].
Aperçu biographique
Auguste Widal naît dans une famille juive de condition modeste. Il poursuit d’excellentes études au collège de Colmar puis au Lycée Charlemagne de Paris. Dès l'âge de 25 ans, il est nommé professeur suppléant de rhétorique. En 1851, il soutient une thèse de doctorat sur les Divers caractères du Misanthrope chez les écrivains anciens et modernes. Reçu docteur ès lettres, il enseigne la littérature ancienne[3], tour à tour, dans les universités d'Aix-en-Provence[4], de Poitiers, puis de Douai. Il termine sa carrière universitaire à l'université de Besançon, où il enseigne l'allemand avant d'être inspecteur général délégué de l'instruction publique tout en conservant sa chaire universitaire.
Scènes du Ghetto[7], Michel Levy Frères (Paris), 1859, 305 p., Texte intégral.
Les juifs de la Bohème, [traduit de l'allemand par Daniel Stauben], Michel Lévy frères (Paris), 1860, 1 vol. (XVI-297 p.) ; in-18, lire en ligne sur Gallica.
Nouvelles juives, [traduites de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur par Daniel Stauben], Hachette (Paris), 1873, 1 vol. (XXIV-271 p.) ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
Nouvelles juives, [traduites de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur par Daniel Stauben], Hachette (Paris), 1874, 1 vol. (XXIV-270 p.) ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
Nouvelles juives, [traduites de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur, par Daniel Stauben], Hachette et Cie (Paris), 1884, 1 vol. (XXIV-270 p.) ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
Bibliographie
Lebert, H. (père): Bibliographie. "Scènes de la vie juive en Alsace", par Daniel Stauben, impr. de C. Decker (Colmar), 1860, in-8° , 3 p., lire en ligne sur Gallica.
« Daniel Stauben », in: Revue contemporaine, Volume 28, 1860, p. 553-55, Texte intégral.
« Auguste Widal », in:Fr. Édouard Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Tome 2, F. Sutter (Rixheim), 1909-1910, p. 990, lire en ligne sur Gallica.
Freddy Raphaël: « Daniel Stauben. Un témoin-visionnaire de la culture populaire des Juifs d’Alsace », in: Revue des sciences sociales, 2005, no 33, p. 150-3, Texte intégral.
Freddy Raphaël, Monique Ebstein: « Esquisse de l'histoire, tantôt heurtée, tantôt apaisée des Juifs à Wintzenheim. Quelques grandes figures », Article intégral en ligne[8].
Sabrina Dufourmont: « Auguste Widal », in: Annuaire de la Société d'Histoire de Wintzenheim, no 8, 2004.
(en) Maurice Samuels: « Gettho fiction: Daniel Stauben, David Schornstein and the uses of the jewish past », p. 193-238, Extrait in, Inventing the Israelite. Jewish Fiction in Nineteenth-Century France, Stanford University Press, 2009, 336 p.
↑[« Daniel Stauben », in: Dictionnaire des pseudonymes (Nouv. éd. entièrement refondue et augm.) recueillis par Georges d'Heylli (1833-1902), Dentu (Paris), 1887,p. 417, lire en ligne sur Gallica
↑Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 9-05-2015)Texte intégral.
↑« Nouvelles », in: Archives israélites,1852, p. 174, Texte intégral.
↑Ben Jona: « Bibliographie », in: , p. 141-2, La Vérité Israélite, 1860, Volume 1, Texte intégral.