On ignore dans quelles circonstances Auguste Mathieu, fils d'une ouvrière lyonnaise, s'est installé à Paris et est devenu l'élève de Pierre-Luc-Charles Ciceri. Toujours est-il qu'il expose au Salon dès l'âge de 26 ans en 1833 et ce jusqu'en 1863, année de sa mort. À la suite de Ciceri, il entreprend plusieurs séjours en Allemagne où il peint de nombreuses vues d'architectures civiles ou religieuses qu'il reproduira par la lithographie. Il parcourt également la France où il peint de nombreux monuments et scènes de genre qu'il présente dans des expositions organisées par des sociétés artistiques locales.
Membre de la Société des artistes français et de la Société orientale de Paris, Auguste Mathieu meurt à son domicile parisien rue Chaptal le [2],[3],[4]. À peine trois mois plus tard, en mars 1864, le contenu de son atelier est vendu aux enchères à l'Hôtel Drouot[5]. Le catalogue de la vente comportait notamment des œuvres des peintres flamands Jacobus van Artois, Thomas van Apshoven et Lambrecht van Noort ainsi que deux plaques en émail de Limoges d'époque Renaissance.
1841 : Peter Fischer et sa famille (n° 1412) ; Vue extérieure de l'église d'Ulm (n° 1413) ; Vue extérieure de la chapelle de Saint-Vest sur le Hradschin à Prague (n° 1414).
1852 : Église Saint-Laurent à Nuremberg, maison mystique d'Adam Kraft (n° 888) ; Souvenir d'Ulm. Intérieur (n° 889)[11],[12].
1853 : Vue du tombeau de l'empereur Napoléon Ier aux Invalides (n° 813)[13].
1854 : Souvenir de Picardie (n° 168).
1857 : Vue de la Grande place de Prague et de l'ancien Hôtel de Ville (n° 1862) ; Le Samedi, souvenir de Nuremberg (n° 1863)[14] ; Vue du chœur de la cathédrale de Munich et du tombeau de Louis le Bavarois, empereur d'Allemagne en 1314.
1859 : Intérieur de l'église Saint-Géréon à Cologne (n° 2117) ; Transept de la cathédrale d'Ulm (n° 2118) ; La Marchande de marée, intérieur de ferme normande (pays de Caux) (n° 2119) ; Église Saint-Paul à Issoire, souvenir d'Auvergne (n° 2120)[15].
↑Tableaux. Mathieu (Auguste).Catalogue du musée fondé et administré par la Société historique & archéologique de Langres, 1873, p. 113, lire en ligne sur Gallica.
Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, librairie Hachette, 1865 (lire en ligne), p. 1209.
Alfred Dantès, Dictionnaire biographique et bibliographique , alphabétique et méthodique des hommes les plus remarquables dans les lettres, les sciences et les arts, Paris, Auguste Boyer et Cie libraires-éditeurs, 1875 (lire en ligne), p. 667