Le 27 octobre 2018 à l'aube, vers 5 h 30, les djihadistes attaquent le camp de la MINUSMA à Ber[4],[5]. À cette période, le camp de Ber est défendu par une compagnie d'infanterie burkinabée[1] du bataillon 1-6[6].
Les djihadistes attaquent avec plusieurs pick-up : certains sont armés de lance-roquettes ou de mitrailleuses, d'autres sont chargés d'explosifs et utilisés pour des attaques suicides[4],[5]. Les djihadistes poursuivent ensuite l'assaut à pied[5]. L'attaque est cependant repoussée par les casques bleus[4].
Selon l'ONU, deux casques bleus sont tués et plusieurs blessés lors de l'attaque[4],[6]. L'état-major général des armées du Burkina Faso annonce pour sa part avoir perdu deux soldats tués et cinq autres blessés[4]. En décembre 2018, le rapport de l'ONU sur la situation au Mali fait état de deux morts et onze blessés parmi les casques bleus[3].
Selon RFI, les djihadistes comptent également des victimes dans leurs rangs[5]. RFI indique aussi que selon une source médicale à Ber, des enfants ont été blessés par balles[5].
Réactions
L'attaque est condamnée par Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et chef de la Minusma, qui déclare : « Je condamne fermement cette attaque brutale qui n'entamera pas notre détermination à appuyer le Mali dans sa marche vers la paix »[4].