L'attaque a lieu en fin d'après-midi, vers 19 heures[1]. Les djihadistes attaquent avec 11 à 14 pick-up, dont au moins deux équipés de mitrailleuses de 14,5 mm[1],[2]. Selon RFI, ces derniers sont commandés par Mohamed Ag Almouner, dit « Tinka »[4]. Les assaillants arrivent en plaçant en tête de leur colonne des véhicules volé à l'armée nigérienne lors d'un raid sur Ayorou le 11 mai, ce qui surprend les militaires nigériens[2],[5],[6]. Les combats cessent à la tombée de la nuit, les djihadistes se replient alors en emportant au moins quatre véhicules[2].
L'armée nigérienne mène cependant des opérations de ratissage et de poursuites et les combats reprennent le lendemain à la frontière avec le Mali, près de Banibangou[1],[2],[7],[5]. L'armée engage notamment des avions et des hélicoptères et aurait repris deux des quatre véhicules capturés la veille[1],[2]. L'armée française engage également des Mirage 2000[8].
Selon l'armée française, à l'issue des combats du 1er juin, « l'essentiel du groupe d’assaillants » est mis « hors de combat » et « une partie du matériel subtilisé lors de l’attaque » est récupérée[8]. Selon des sources sécuritaires de RFI, quinze djihadistes ont été tués[3].