Le matin du , les djihadistes attaquent le camp militaire de Bamba au Mali, dans le cercle de Bourem[2],[3]. Les assaillants arrivent avec des véhicules et des motos et s'en prennent aux militaires maliens retranchés dans une ancienne auberge convertie en camp militaire[3]. Les djihadistes détruisent ou raflent du matériel militaire, puis se retirent[2],[3].
Le jour même de l'attaque, des élus locaux font état après de l'AFP d'au moins une vingtaine de morts dans les rangs de l'armée malienne[2],[1]. Aucun civil n'a été tué[1]. Le lendemain, le gouvernement malien annonce que l'attaque a fait 25 morts et six blessés du côté de l'armée et affirme qu'une dizaine d'assaillants ont été « neutralisés »[1]. Dans son communiqué de revendication, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans déclare pour sa part avoir « éliminé » environ 30 soldats[4].
Le chef djihadiste Abou Yehyia al-Djaizari, le successeur de Djamel Okacha, est grièvement blessé et succombe vers fin avril 2020[5],[6].