Constituée en vertu de la Loi sur les syndicats professionnels
But
Promouvoir et de défendre auprès du gouvernement du Québec, de ses organismes et sociétés d'État et des contribuables, les intérêts économiques, professionnels, sociaux et moraux de ses membres, de négocier leurs conditions de travail et d'en assurer le respect
L'Association des juristes de l'État (AJE) est le plus important syndicat de juristes (avocats et notaires) du Québec par son nombre d'adhérents (plus de 1 150 membres répartis dans l'ensemble des ministères et organismes du gouvernement du Québec et dans certains organismes hors fonction publique[1]. Plus de 65 % de ses membres sont des femmes.
L'Association des juristes de l'État représente six unités de négociation dont les conditions de travail sont distinctes :
L’AJE est gouvernée par un conseil d’administration formé de sept membres dont le président, le vice-président, le secrétaire et le trésorier ainsi que trois membres issus d’un conseil des représentants. Le conseil des représentants est composé d'une cinquantaine de représentants syndicaux dans autant de sections de travail, chaque section étant composée de 10 à 30 juristes. Le représentant favorise la communication entre les instances de l’AJE et les membres de sa section. Il vérifie l’application de la convention collective au sein de sa section de travail.
Chronologie
: entrée en vigueur de la Loi sur le ministère de la Justice[2]
: constitution du Syndicat professionnel des avocats de la fonction publique (SPAFP)[3]
: constitution du Syndicat professionnel des notaires de la fonction publique (SPNFP)
: premier règlement négocié des conditions de travail pour le SPAFP et le SPNFP
: fusion du SPAFP et du SPNFP pour former le Syndicat des avocats et notaires de la fonction publique (SANFP)
: adoption de la Directive concernant les conditions de travail des avocats et notaires[4]
1991 : le SANFP devient l’Association des juristes de l’État (AJE)
: accréditation de l’Association des juristes de l’État pour représenter tous les avocats et tous les notaires de la fonction publique[5]
: exclusion de la fonction publique des juristes de l’État à l’emploi de la Régie du gaz naturel au sein de la Régie de l’Énergie[6]
: exclusion de la fonction publique des juristes de l’État à l’emploi de la Société des développements industriels du Québec au sein d’Investissement Québec[7]
: signature de la première convention collective des juristes de l’État de la fonction publique
: exclusion de la fonction publique de juristes de l’État à l’emploi de la Commission des valeurs mobilières au sein de la nouvelle Agence nationale d’encadrement du secteur financier[8] devenu ensuite l’Autorité des marchés financiers[9]
: la Loi assurant la continuité de la prestation des services juridiques au sein du gouvernement et de certains organismes publics[11] prolonge jusqu’au 31 mars 2015 les conditions de travail des juristes de l’État et des procureurs aux poursuites criminelles et pénales
: exclusion de la fonction publique des juristes de l’État à l’emploi du ministère du Revenu au sein de l’Agence du revenu du Québec[12]
: les juristes de l’Agence de l’efficacité énergétique deviennent des employés du ministère de la Justice[13]
: l’AJE convient d’une entente de principe sur les conditions de travail pour la période du 1er avril 2010 au 31 mars 2015
: les membres de l’AJE entérinent l’entente de principe dans une proportion de 94 %[14],[15].
Prix des juristes de l'État
À l'occasion de la tenue de la Conférence des juristes de l'État, l'Association des juristes de l'État attribue un prix pour un texte primé par un jury portant sur un sujet de droit public ou sur un point de droit privé intéressant l'administration publique.