Ancien étudiant de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris puis de l'École supérieure de l'image à Angoulême, Aristophane est un météore de la bande dessinée des années 1990. Son travail est d'emblée considéré comme un classique du futur par la critique. Son œuvre, extrêmement sérieuse, aborde des questions philosophiques ou religieuses inédites en bandes dessinées, avec un dessin classique en noir et blanc. D'après Patrick Gaumer, « son œuvre surprend par son originalité, sa force, sa sensibilité »[1].
Un accident survenu à la fin des années 1990 a compromis la continuation de l'œuvre d'Aristophane, sur le compte duquel diverses rumeurs ont circulé : il aurait répudié son œuvre passée, il aurait renoncé à la bande dessinée, ou, au contraire, il n'aurait pas désespéré de s'y remettre...
↑La Rédaction de L'Obs, « Festival d'Angoulême 2017 : 13 BD qu'on aurait aimé voir récompensées », L'Obs, (lire en ligne)
↑Renaud Chavanne, « Conte démoniaque : De la mort à la mort », Critix, no 2, 1996-1997, p. 54-64.
↑Fabrice Neaud, « Conte démoniaque : La Fin des temps », Critix, no 2, 1996-1997, p. 37-53.
↑Paul Gravett (dir.), « De 1990 à 1999 : Conte démoniaque, d'Aristophane », dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN2081277735), p. 619.
↑Paul Gravett (dir.), « De 1990 à 1999 : Les Sœurs Zabîme, d'Aristophane », dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN2081277735), p. 658.