Anselme Titiama Sanou fait des études en théologie. Il est ordonné prêtre dans les années 1960. Pendant plusieurs années, il est responsable des services religieux[1] dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Anselme Titiama Sanou est un homme religieux très attaché à la tradition africaine. Souhaitant préserver la paix et la cohésion sociale, l’archevêque émérite prône pour les traditions et la culture en Afrique, garants de ses valeurs humaines[2]. Dans cette quête de paix, il est l’un des premiers acteurs de l’instauration de la journée nationale du pardon[3],[4] au Burkina Faso. Cette journée était célébrée chaque 30 mars jusqu’à la chute du régime de Blaise Compaoré en 2014.