En 1968, elle est la première à fonder des ateliers d'écriture dans une université française[6], à la suite d'un séjour aux États-Unis[7]. Parallèlement, Elisabeth Bing, qu'elle rencontre en 1973, développe cet outil à l'école de Beauvallon en 1969 pour aider les enfants en difficulté[8].
Sur Walter Benjamin
Anne Roche est l'une des premières universitaires à s'intéresser à l'œuvre de Walter Benjamin[3]. Elle reçoit en 2018 le Prix européen de l’essai philosophique Walter-Benjamin[7],[9] pour Exercices sur le tracé des ombres[10].
En 2023, elle publie Terrhistoire[11], livre faisant suite à Exercices sur le tracé des ombres et où elle poursuit son chemin benjaminien[12]. Elle y révèle que son oncle, André Calmettes, a été en 1934 le premier traducteur de Mein Kampf en France, dans le but de faire connaître la menace que Hitler constitue[13].
Exercices sur le tracé des ombres. Walter Benjamin, Cadenet, les éditions chemin de ronde, coll. "Strette", 2010. (Cet ouvrage a obtenu le prix européen de l'essai philosophique Walter-Benjamin en 2018.)
Terrhistoire, Cadenet, les éditions chemin de ronde, coll. "Strette", 2023.
Références
↑ a et b« L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
↑François Genton, « Anne Roche, Exercices sur le tracé des ombres. Walter Benjamin », ILCEA. Revue de l’Institut des langues et cultures d'Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie, no 16, (ISSN1639-6073, DOI10.4000/ilcea.1601, lire en ligne, consulté le )
↑Sonia Branca-Rosoff, « Anne Roche, Marie-Claude Taranger - Celles qui n'ont pas écrit », Langage & société, vol. 73, no 1, , p. 91–93 (lire en ligne, consulté le )