les Hongrois, mentionnés pour la première fois par des sources écrites, sont attaqués dans la région du Don et du Dniepr par les Petchenègues. Ils se divisent en deux branches[3].
830-831 et 832-835 : crises de succession dans l'empire carolingien[8]. Les partisans de l’unité de l’Empire carolingien poussent contre Louis le Pieux ses trois fils aînés soutenus par le pape. L'empereur est déposé par ses fils (833). L'année suivante, Pépin d'Aquitaine et Louis de Bavière qui se retournent contre Lothaire aux côtés de leur père qui est rétabli.
833-848 : Mihna (« l'épreuve »), persécution contre les érudits qui n'adhèrent pas au mutazilisme, doctrine officielle du califat depuis 827[9]. Le théologien musulman Ahmad Ibn Hanbal (780-855) est emprisonné pendant treize mois et la résistance s’organise chez les traditionalistes[10]. Auteur d'un recueil de 28 000 règles de droit, le Musad), Ibn Hanbal rejette tout raisonnement et toute démarche personnelle (idjtihâd) et prône l’acceptation et la fidélité à la religion (naql). Il acquiert une célébrité posthume.
833-835 : Breve memorationis promulgué à l'abbaye de Bobbio (Italie) par l'abbé Wala, qui concerne l'organisation du monastère[11].
834-837 : attaques des Vikings en Frise (Dorestad est pillée en 834, 835, 836, 837)[12]. Ils profitent de la crise de la déposition de Louis le Pieux pour multiplier les raids contre l'empire carolingien (834-837), à partir de leurs bases de Noirmoutier et d'Angleterre[13].
Vers 835 : la secte des pauliciens, qui refuse l’image, le statut de Marie et des saints ainsi que toute hiérarchie au sein de l’Église, et qui est persécutée dans l'Empire byzantin, s’empare de la ville d’Argaoun alors sous la protection de l'émir de Mélitène. Après la mort du dernier didascale Sergios en 835, elle se militarise et participe aux côtés des musulmans à la guerre contre l'empire byzantin[14].
Vers 837/838 : le royaume Khazar émet une monnaie imité des dirhamsabbassides qui mentionne au lieu de la formule musulmane habituelle Il n'y a qu'un Dieu, et Moïse est son prophète[17]..
↑René Bustan, Les relations roumano-hongroises dans la perspective de la construction européenne, Éditions Publibook, , 829 p. (ISBN978-2-7483-3570-5, présentation en ligne)
↑Messianic Beliefs and Imperial Politics in Medieval Islam : The Abbasid Caliphate in the Early Ninth Century, Univ of South Carolina Press, (ISBN978-1-57003-819-8, présentation en ligne)
↑Nicholas Hooper, Matthew Bennett, The Cambridge illustrated atlas of warfare: the Middle Ages, Cambridge University Press, (ISBN9780521440493, présentation en ligne)
↑Heinrich Joseph Wetzer, Benedikt Welte, Isidore Goschler, Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique, Gaume frères et J. Duprey, (présentation en ligne)
↑Pierre Bauduin, Les fondations scandinaves en Occident et les débuts du duché de Normandie, Publications du CRAHM, (présentation en ligne)
↑Peter B. Golden, Haggai Ben-Shammai, András Róna-Tas, The world of the Khazars : new perspectives, vol. 17, BRILL, (ISBN9789004160422, présentation en ligne)