Les parents d'Angèle — Miou-Miou et le comédien Patrick Dewaere — se connaissent depuis 1969 et forment un couple depuis le tournage du film Les Valseuses, à l'été .
En , Miou-Miou tente sans succès de faire embaucher Dewaere pour le film D'amour et d'eau fraîche à la place de Julien Clerc que le réalisateur a choisi, bien qu'il n'ait aucune expérience d'acteur. Durant le tournage, le chanteur séduit Miou-Miou. Dewaere le moleste, ce qui aggrave la séparation d'avec Miou-Miou.
Angèle part vivre avec sa mère et le chanteur[1].
Angèle continue de voir Patrick Dewaere, notamment lorsque Miou-Miou l'emmène sur les tournages[2].
En 1977, le parolier Jean-Loup Dabadie lui dédie une chanson[3] : Angèle : « Je m'en fous bien qu'elle ne soit rien. À ce qu'il semble, elle me ressemble. Angèle le ciel est bleu, ta mère est belle, très belle... Pas une goutte de mon sang n'est dans le sien. Je m'en fous bien. »
Fin 1979, Élisabeth Chalier, nouvelle compagne de son père, met au monde Lola Dewaere, une demi-sœur dont Angèle va devenir proche.
En 1981, sa mère Miou-Miou et Julien Clerc se séparent.
En 1982, âgée de huit ans, Angèle apprend le suicide de Patrick Dewaere[4]. En 1984, David McNeil écrit la chanson Angela pour Julien Clerc, qui la lui dédie : « Dans quelle auto, quel hôtel, vers quelle moto, quel motel, Angela... S'en ira-t-elle... Mon ange bleu change. Qu'aurai-je alors en échange. Angela. Dis-le-moi. »
À sa majorité civile (1992) et à sa demande, Julien Clerc adopte Angèle à l'état civil[5] et son patronyme devient Herry-Leclerc. La même année elle est interviewée dans le film de Marc Esposito, Patrick Dewaere, réalisé en hommage à son père.
Après un bac littéraire, elle choisit un parcours universitaire en « lettres modernes » et le poursuit jusqu'à l'agrégation. On lui doit ainsi un mémoire de DEA portant sur « le doute, la norme et la valeur dans les romans et les comédies de Lesage, Dufresny et Regnard » qu'elle défend à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense en 1998[8].
En parallèle, elle assume des petits boulots de vendeuse de disques, assistante de secrétaire d’édition, assistante marketing ou encore serveuse. Un temps comédienne, elle en profite pour découvrir les métiers audiovisuels et de production[9].
En 1995, elle joue un rôle dans un téléfilm réalisé par Serge Moati, adapté de l'œuvre d'Émile Zola, Une page d'amour. Avec le même réalisateur, elle se lance alors dans l'écriture du scénario du documentaire Une vie ordinaire en 2001. Plusieurs années plus tard, elle est associée à différentes productions pour Arte, France 2 ou TF1.
↑[1]Angèle Herry aux obsèques de sa grand-mère parternelle adoptive
↑Interview dans le film Patrick Dewaere, documentaire de Marc Esposito. Lors de leur interview, Angèle et sa mère évoquent la période de son enfance et le suicide de son père