Fin 2015, l'arrêt de la production de la série est annoncée, avec comme objectif annoncé de rajeunir l'âge des téléspectateurs de la chaîne. La diffusion d'épisodes inédits serait toutefois prolongée jusqu'en 2016[1].
Synopsis
L'action se déroule principalement au palais de justice de Paris. Le juge Nadia Lintz est chargée des affaires criminelles en étroite collaboration avec le commandant Rovère. Les personnages de Boulevard du Palais sont inspirés du roman de la Série noire de Gallimard : Les Orpailleurs (1993), de Thierry Jonquet, ainsi que de sa suite, Moloch (1998).
Distribution
Acteurs principaux
Anne Richard : Nadia Lintz, juge d'instruction à l'enfance difficile ;
Jean-François Balmer : Commandant Philippe Rovère (parfois prénommé Gabriel dans certains épisodes), de la Police Judiciaire, enquête très souvent pour le compte de « Madame la juge », à laquelle le lie une amitié tendre et bourrue, d'ailleurs réciproque. Manifeste une dépendance certaine à l'alcool ;
Olivier Saladin : Docteur Hannibal Pluvinage, médecin légiste et poète torrentiel, ami indéfectible de Rovère ;
Philippe Ambrosini : Lieutenant Dimeglio, corse, adjoint et ami non moins indéfectible du commandant Rovère.
Acteurs récurrents
Palais de justice
Jean-Marie Frin : Le président du tribunal (saison 1 à 4, 5 épisodes) ;
Pierre-Arnaud Juin : Bastien Montagnac, juge, ami de Maryse et intérêt romantique de Nadia (saisons 1 et 2, 4 épisodes) ;
L'épisode no 35 (le deuxième de la saison 12), Trop jeune pour toi, contient un hommage à Thierry Jonquet, créateur des personnages de la série.
25e minute : Rovère reçoit un appel qui l'attriste : un de ses amis est dans le coma.
26e minute : Il en parle avec Pluvinage : « C'était un peu mon p'tit frère,[...] 55 ans, [...] on peut parler à quelqu'un qui est dans le coma ? Est-ce qu'il nous entend ? — Qui sait ? [...] — Il aimait bien un poème de Victor Hugo [...] À ceux qu’on foule aux pieds... » et les voici tous deux en train de retrouver les paroles de ce poème : «...Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte. » Et Rovère d'ajouter à propos de ce vers : « C'est le titre... de son dernier livre. »
38e minute : Rovère va à l’hôpital tout en se récitant (voix off) le poème, mais il renonce à parler à son ami dans le coma.
46e minute : À Pluvinage : « J'ai essayé d'aller le voir,... j'ai pas pu »
61e minute : À Pluvinage et Nadia : « C'était un ami, un écrivain très noir, avec un cœur très tendre... [...] on était très complice dans le silence... »
86e minute : un suspect trouve un livre sur le bureau de Rovère : « Vous aimez Jonquet ?... Moi aussi, beaucoup... »
89e minute : Nadia : « J'ai vu ce matin que Thierry Jonquet était mort. » Rovère : « Oui. Il s'est éteint paisiblement comme disent les médecins. Que sait-on de la mort ? Est-ce qu'elle est paisible ?...». Suit un dialogue sur les expressions toutes faites, les amis qui disparaissent, etc. Rovère : « Les mots, ils continuent de tintabuler (sic) dans notre tête...» suivi de quelques titres de romans de Jonquet.
91e minute : Pour finir, gros plan sur une page de journal (Libération culture du 11 août 2009) montrant une photo de Thierry Jonquet avec le titre Jonquet fait table rase.
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Audiences
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Alors que France 2 a annoncé la fin de la série et que celle-ci diffuse les derniers épisodes durant la période estivale juillet-août, la série continue de faire des bons scores et parvient à talonner une série concurrente américaine diffusée sur TF1[5].
Réception critique
La série obtient un score de 2,9 sur cinq sur Allociné pour 157 notes dont 23 critiques.
Isabelle Potel, de Libération, trouve les personnages « plutôt moins stéréotypés et ringards qu'à l'accoutumée », avec une mention spéciale pour l'interprétation de Jean-François Balmer. La série montre un travail d'équipe et passe en revue tous les métiers du Palais de justice. Elle déplore cependant que les affaires ne soient pas à la hauteur, telles que les séries américaines Ally McBeal ou The Practice[6].