André Verrier (militaire)André Verrier
André Verrier, né le à Château-Renault (Indre-et-Loire) et mort le à Lesparre-Médoc (Gironde), est un militaire français, compagnon de la Libération. BiographieAndré Verrier nait le à Château-Renault dans une famille ouvrière. En 1928, son père, ancien combattant du premier conflit mondial, meurt des suites de ses blessures. À l'âge de 14 ans, André Verrier est contraint de travailler et est employé comme aide chimiste dans une fabrique de colle[1],[2]. Mobilisé en 1939, il prend part à la Seconde Guerre mondiale dans un régiment d'artillerie. Fait prisonnier en 1940 durant la bataille de France, il est détenu dans une camp de prisonniers de la province de Prusse-Orientale. Il s'en échappe en 1941 et rejoint l'URSS. Le pays étant signataire du pacte germano-soviétique, les militaires qui, comme André Verrier, s'échappent « par la Russie », y sont internés. Après l'invasion allemande, Verrier et 185 autres prisonniers, dont Pierre Billotte, alors capitaine, rejoignent le Royaume-Uni par bateau[1],[3]. André Verrier s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) et adopte le nom de code « Meunier ». Il poursuit le combat dans la brigade du général Kœnig, qui prend part à la bataille de Bir Hakeim en . Fait prisonnier, il est interné à Bergame en Italie. En , Verrier s'échappe par la Suisse, où il est placé dans un camp d'internement jusqu'en . Il rejoint ensuite la France et les rangs de son régiment. Promu au grade de maréchal des logis, il est blessé en par éclat d'obus. Hospitalisé jusqu'à la fin de la guerre, il est démobilisé en [1],[3]. André Verrier retourne alors travailler dans l'entreprise qui l'employait avant-guerre et devient aide-comptable[1]. À l'âge de quarante ans, il entreprend des études de droit puis devient fonctionnaire[2]. Il intègre d'abord le ministère des Anciens combattants et termine sa carrière en 1979 au ministère des Affaires étrangères[1],[2]. Il meurt le à Lesparre-Médoc en Gironde. À sa disparition, il ne demeure plus que 19 membres de l'ordre de la Libération encore en vie[3]. Décorations
Bibliographie
Références
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