Il est nommé architecte des Monuments historiques en 1905. D'abord chargé de la Saône-et-Loire, entre 1906 et 1915, puis de la Marne[réf. nécessaire] et de la Haute-Marne en 1915, il est nommé dans la Meuse en 1917[3]. En mai 1917, il est chargé de diriger avec le général Sabatier et le commandant Viel la commission des Vestiges et souvenirs de guerre, chargée d'inventorier les monuments victimes de la Grande Guerre en Picardie[3],[4]. Il va participer à la restauration de la cathédrale de Verdun et des villages alentour.
Quelques peintures des vestiges de guerre par André Ventre, 1917
En 1929 il est chargé du déplacement de l'hôtel de Massa des Champs-Élysées au 38 de la rue du Faubourg-Saint-Jacques.
Il fut un des architectes de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, mais son œuvre la plus célèbre reste le monument de la Tranchée des baïonnettes, érigé en 1920 près de Verdun. Pour l'architecture ferroviaire, André Ventre fut partisan du type gare-pont, c'est-à-dire une gare édifiée au-dessus, ou à côté des rails, mais en hauteur, ceci pour permettre aux usagers et au personnel de rejoindre les voies par un hall situé au-dessus des voies[5].
Il réalise la décoration de monuments parisiens à l'occasion de funérailles nationales comme celles de Paul Painlevé le à Notre-Dame de Paris et au Panthéon de Paris.
Il prend sa retraite en 1941.
Réalisations
1910, Blanzy, Donjon du château du Plessis, plans coupes et facades.
1917, plusieurs peintures de ruines de guerre[3],[4], dont celle du château de Plessis-de-Roye[4]
↑Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 11/3518/1874, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le 2 janvier 2013)
↑ ab et cFranck Viltart, « Naissance d’un patrimoine : les projets de classement des ruines, vestiges et souvenirs de guerre (1915-1918) », In Situ. Revue des patrimoines, no 23, (ISSN1630-7305, DOI10.4000/insitu.10990, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cLieutenant David Sbrava, « Entre inventaire et propagande : les destructions du patrimoine en Picardie vues par la Section photographique et cinématographique de l’armée (SPCA) », In Situ. Revue des patrimoines, no 23, (ISSN1630-7305, DOI10.4000/insitu.11012, lire en ligne, consulté le )
Franck Viltart, « Naissance d’un patrimoine : les projets de classement des ruines, vestiges et souvenirs de guerre (1915-1918) », dans In Situ, revue des patrimoines, 2014, no 23 (lire en ligne)