André MaryAndré Mary
André Mary ( à Châtillon-sur-Seine - à Paris 14e[1]) est un poète français[2]. BiographieIl débute en poésie comme disciple de Jean Moréas et de l'école "romane" dont le théoricien fut Charles Maurras. André Mary, voulant élargir les bases de cette école, fonde l'école « gallicane » dont le nom lui semblait plus spécifiquement national et sonnait encore plus « archaïque » que l'autre. Elle se distingue de la première par le recours aux « trésors inépuisables des parlers de province »[3]. Fidèle à sa Bourgogne natale, il chercha à rendre vie à des formes poétiques médiévales et à des expressions disparues. Il contribua à de nombreuses revues littéraires, parmi lesquelles Le Divan, la revue critique des idées et des livres, la NRF. Sous le pseudonyme de Vorle Monniot (Saint Vorle est le saint-patron de Châtillon-sur-Seine, où naquit André Mary), il a signé une traduction des Oraisons de Gaston Phébus. Spécialiste de la littérature française du Moyen âge, auteur d'anthologies et d'adaptations en français moderne, André Mary a réhabilité dans son anthologie, Fleur de la poésie française jusqu'à la fin du XVe siècle, nombre de poètes décriés du XVe siècle comme Meschinot, Guillaume Crétin, Molinet, Gilles des Ormes, Alain Chartier ou encore G. Chastellain[3]. André Mary a également préfacé et modernisé Le Roman de la Rose publié en 1983 chez Gallimard. Œuvres
CitationsLorsque la chair est consommée, (Poèmes et Rondeaux, 1924) Plus vieux que l'an dernier de douze mois, (Poèmes et Rondeaux, 1924) Bel ami prenez, je le veux (Le Livre nocturne, 1943) Distinctions
Pour approfondirBibliographieLiens externes
Notes et références
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