Fils d'Henri Roussellier, conseiller à la Cour de cassation et conseiller municipal d'Aimargues[1], Théodore Henri Amédée Roussellier naît le à Nîmes[2]. Il obtient un doctorat en droit en 1904, avec une thèse sur les restrictions apportées à la propriété privée dans l'intérêt de la défense nationale[3].
Il entre en 1905 comme auditeur de 1re classe au Conseil d'État[2]. Il est maître des requêtes en 1918, conseiller d'État en 1934[2]. Il mène en parallèle une carrière dans la haute administration ; il est notamment chef de cabinet du sous-secrétaire d'État à la Guerre (1913), puis du ministre des Colonies (1917)[2]. De 1918 à 1927, il est dépêché auprès de Paul Tirard, président de la Haute Commission interalliée des territoires rhénans[4],[5],[6].
↑(en) France During the German Occupation, 1940-1944: A Collection of 292 Statements on the Government of Maréchal Pétain and Pierre Laval, Stanford, Stanford University Press, 1959, p. 842, 855-856 (BNF33397148).
↑Stanislas Jeannesson, Poincaré, la France et la Ruhr, 1922-1924 : histoire d'une occupation, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Les Mondes germaniques », 1998, p. 219, 335 (ISBN2-86820-689-1).
↑Jacques Moreillon(en), Le Comité international de la Croix-Rouge et la protection des détenus politiques : les activités du CICR en faveur des personnes incarcérées dans leur propre pays à l'occasion de troubles ou de tensions internes, Lausanne, L'Âge d'homme, 1973, p. 99 (BNF35447130).
↑« M. Amédée Roussellier découvert mort dans le train Avignon-Paris », Le Figaro, 25 avril 1960.
↑Jacques Poujol, Protestants dans la France en Guerre (1939-1945) : dictionnaire thématique et biographique, Paris, Éditions de Paris, 2000 (ISBN2-84621-000-4), p. 262.