Alexandre de Saint-AlbinAlexandre de Saint-Albin
Alexandre de Saint-Albin né Alexandre-Denis Huot de Longchamp de Saint-Albin, né le à Sézanne (Marne) et mort le à Angers (Maine-et-Loire) est un homme de lettres et nommé inspecteur des bibliothèques d'arrondissement de Paris. Il est, dans certaines biographies, cité comme : écrivain catholique et antimaçonnique[1] français. BiographieIl était le fils d'Alexandre Xavier Huot de Longchamp de Saint-Albin (1777-1853) et de Marie Joséphine Dubois de Morambert (1793-1825). Il fut marié (en 1re noce) à Marie Joséphine Planque (1818-1855) et eurent 2 enfants (1 fils prénommé Emmanuel Alexandre Adrien Marie Joseph et une fille). Il fut marié en secondes noces à Jeanne Guillemine Anne de Trenqualye (1829-1861). Ensemble, ils eurent 1 fille. En 1865, la première bibliothèque d'arrondissement, celle du XIe, voyait le jour. Un des artisans les plus efficaces de cette création se trouvait être Alexandre de Saint-Albin qui, depuis plus de vingt ans, était employé à la Bibliothèque de la Ville de Paris où il militait activement pour que soit créée dans chaque arrondissement une bibliothèque. Pour récompenser ses initiatives et lui permettre de contribuer de façon plus utile à la réalisation de ce programme, le préfet de la Seine, baron Haussmann, crée en sa faveur le poste d'inspecteur des bibliothèques populaires des mairies, le . En , Saint-Albin, victime des vicissitudes politiques, est écarté de ce poste, qui sera même supprimé après la nomination, qui fut éphémère, de Jules Claretie. Traducteur de la Chanson de Roland (1865), il s'intéressa notamment à l'histoire de la papauté, aux sociétés secrètes et à la question du droit divin. Il fut également un critique du socialisme, en particulier des idées, du Père Enfantin. Publications (liste non exhaustive)
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