Alexandre LeleuxAlexandre Leleux
Alexandre Leleux, né le à Lille et mort le dans sa ville natale, est un journaliste et collectionneur d'œuvres d'art français. BiographieNé le 3 juin 1812 au domicile de ses parents, situé sur la Grand-Place de Lille, Eugène-Alexandre Leleux est le fils de Philippine-Adélaïde-Charlotte Leleux, née Drapiez (1781-1872), et de Jacques-Vincent-Joseph Leleux (1788-1852), imprimeur-libraire[1]. Ce dernier fonde, en 1819, L’Écho du Nord[2], un journal libéral. Le grand-père maternel d'Alexandre Leleux est le pharmacien Jean-Baptiste Drapiez (1752-1799), président du conseil municipal de Lille entre 1798 et 1799[3]. Après avoir étudié aux collèges de Lille et de Douai, Alexandre Leleux prend part à la rédaction du journal paternel, dont il devient gérant en 1836[2]. C'est à ce titre qu'il est condamné, le 9 juin 1847, à un mois de prison et 500 francs d'amende pour avoir publié l'annonce d'une souscription destinée à payer les amendes infligées aux personnes condamnées après les émeutes lilloises des 12, 13 et 14 mai 1847[4]. À la mort de son père, en 1852, Alexandre Leleux devient le propriétaire de L’Écho du Nord, dont il est également le rédacteur en chef[2]. Sous sa direction, L’Écho du Nord est un journal républicain libéral opposé au Second Empire. En 1854, Leleux représente la presse départementale aux obsèques de l'ancien député républicain Frédéric Degeorge[5]. En 1867, quand les comités démocratiques lillois choisissent leurs candidats au conseil d'arrondissement, Leleux est investi dans le canton de Lille-Centre[6], où il est élu au premier tour avec 1 877 voix (89 % des votants)[7]. Aux termes d'une longue maladie, Alexandre Leleux s'éteint le 23 mai 1873 dans son domicile du no 8 de la Grand-Place[8]. Il est enterré au cimetière de l'Est à Lille et sa sépulture est située allée I19. Par un testament olographe en date du 1er novembre 1870[9], il a légué à sa ville son importante collection de tableaux, centrée sur l'art du siècle d'or néerlandais, ainsi qu'une somme de 30 000 francs destinée à la création d'un hôtel des invalides du travail[10]. En souvenir de ce legs, la municipalité de Lille a donné à une rue du centre-ville le nom de son bienfaiteur (rue Alexandre-Leleux, auparavant rue Pitoux[9], à côté du Lycée Fenelon). Hippolyte Verly, rédacteur politique à L’Écho du Nord depuis 1867, a succédé à Leleux en tant que rédacteur en chef et directeur du journal[2].
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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