Alexandre Berthier de Grandry
Alexandre Berthier de Grandry, né le à Châtel-Censoir (Yonne), mort le à Châtel-Censoir (Yonne), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire. BiographieOrigines familialesAlexandre Berthier de Grandry naît en 1745 dans une famille bourguignonne[1], à Châtel-Censoir, petite commune rurale du pays Vézelien. Sa famille ne possédant ni acte d'anoblissement[2] ni maintenue en la noblesse[2], elle produisit en 1754, devant le généalogiste d'Hozier, un certificat de noblesse signé par quatre gentilshommes ainsi que divers actes civils avec qualifications nobles[1],[2]. Ceci permit à plusieurs membres de la famille d'entrer alors dans diverses institutions réservées à la noblesse[2],[3]. Carrière militaireAlexandre Berthier de Grandry sort le de l’école militaire de Paris, avec la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel, et le , il est admis à l’école d’artillerie de La Fère, d’où il sort avec le grade de lieutenant, le pour rejoindre le régiment d’artillerie de Metz. Le , il est nommé capitaine par commission, et le suivant capitaine en second en résidence. Le , il obtient le commandement d’une compagnie de sapeurs, puis de bombardiers le , et enfin de canonniers le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il est promu au grade de lieutenant-colonel le , au 2e régiment d’artillerie, puis peu après au 6e régiment d’artillerie. Il sert en 1792 et 1793, aux armées d’Italie et des Pyrénées. Le , à l’affaire de Cornelia, il est fait prisonnier de guerre par les espagnols, et il est échangé le . En , il est nommé commandant en second, avec le grade de chef de brigade, de l’artillerie de l’armée du Nord sous les ordres du général Beurnonville, puis il passe sous les ordres du général Moulin à l’armée de l’Intérieur. De au , il remplit à Paris les fonctions de directeur d’artillerie. Placé à la tête d’une division de l’armée d’Italie, sous Masséna et Brune, il est nommé commandant du 7e régiment d’artillerie à pied le . Il se fait remarquer le suivant à la bataille de Monzambano sur les bords du Mincio, par l’habileté avec laquelle il dirige l’artillerie. Le , il devient directeur d’artillerie à Turin, où sa femme décède, et le , il occupe le même poste à Brescia. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Il est admis à la retraite le . En 1809, il est employé temporairement à Bruxelles, avant d’être réadmis à la retraite. Il meurt le , à Châtel-Censoir (Yonne), ville dans laquelle il occupa la fonction de maire. Sa tombe se trouve au cimetière de Nuits-Saint-Georges. Notes et références
Sources
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