Né à Nîmes dans le Gard, Albin Octave Louis Peyron est le fils d'un négociant, Albin Peyron, et de Magdelaine Amélie Theulle[2].
De à , il est incorporé à la 15e section d'infirmiers militaires du 3e régiment d'infanterie, à Marseille[3].
Engagé le , à l’âge de 14 ans, dans les rangs de l'Armée du salut, il y a consacré toute sa vie, en devenant, avec son épouse Blanche, commandeur territorial pour la France du au .
Doté de grandes qualités d’organisateur, il développe en France les actions sociales de l’Armée du salut pour les plus pauvres :
Dès 1926, il va créer les soupes de minuit pour apporter aux sans-logis de Paris une assiette de soupe chaude ;
Pour les mêmes, il va faire construire des bâtiments permettant de les loger, ouvrant le le palais du peuple au 29 rue des Cordelières à Paris 13e, puis le le palais de la Femme[4] au 94 rue de Charonne à Paris 11e, et enfin le , la Cité de refuge[5], au 12 rue Cantagrel à Paris 13e, inaugurée par le présidentAlbert Lebrun.
À sa demande, en 1928, l'officier salutiste Charles Péan enquête sur la situation des bagnards à Cayenne. L'Armée du salut va dès lors travailler à la fermeture du bagne et la réhabilitation des anciens forçats. Par décret-loi du signé par le président de la République Albert Lebrun la déportation est abolie, mais la détention restera applicable jusqu'en 1945.