Après une enfance dans les bois[2] et des études au lycée de Brive puis à l’université de Limoges, Alain Galan publie ses premières chroniques en 1973 dans la revue Le Miroir du Centre[3] avant d’entreprendre, en 1974, à La Dépêche du Midi où il est nommé journaliste professionnel, puis à La Montagne, une carrière dans la presse (1974-2015).
Écrivain de la nature, il mène depuis 1979 un travail artisanal avec des romans de paysage (Bordebrune, Parcellaire)[4],[5] en exergue desquels il cite volontiers le Walden de Thoreau. À travers la plupart de ses livres, il tente de renouer une relation étroite entre peinture et écriture (Le Dernier Pays avant l’hiver, Lisières limousines)[6] ou d’exprimer sa complicité avec le silence des bêtes (Feu de feuilles, Louvière, L'ourle)[7],[8],[9],[10],[11].
Biographe, il est l’auteur d’un essai consacré à Colette, baronne en Corrèze, citoyenne au Palais royal, paru en 2003 à la veille du cinquantenaire de la mort de l’auteur du Blé en herbe[12].
↑Le Miroir du Centre, n° 75 déc. 1973 à n° 87 Fév. 1975)
↑Xavier Houssin, « Toucher du bois », Le Monde des livres,
↑Edith de la Héronnière, « A bois perdu », La Revue des Deux Mondes,
↑Jérôme Garcin, « Lisières limousines », Le Nouvel Observateur,
↑Institut des humanités de Paris, université de Paris-Diderot : Paule Petititer, « Loup y es-tu ? Déshumaniser et réhumaniser la maladie à travers l’animal : Louvière d’Alain Galan », colloque du 2 déc. 2014.
↑Bernard Quiriny, « Chameau à tiroirs », Le Magazine Littéraire, no 540,
↑Jérôme Garcin, « Quel chameau ! », Le Nouvel Observateur, no 2567,
↑Guillaume Le Douarin, « A bois perdu », Page des Libraires,
↑Le Nouvel Observateur, 16 oct. 2003 ; Le Magazine Littéraire, n° 438 Janv. 2015 ; Société des Amis de Colette, (Bulletin année 2004 p. 137 et 138) ; Le Monde des livres, 21 mai 2004 ; La Croix, 24 juillet 2014 ; La Marseillaise, 10 mai 2015.
↑L’hommage rendu par Philippe Rousseau, « Le Montagnard vous salue bien », La Montagne,
↑« Galan, le billettiste vous salue bien », Le Populaire du Centre, .
Paule Petitier, « Les animaux du jadis, aujourd’hui ; le retour du loup – Louvière d’Alain Galan », (université Paris-Diderot -2011)
Bishupal Limbu, « Animal interruptions ; face to face: interrupting the self in Alain Galan’s Louvière » (Portland State University -2011)
Laurent Bourdelas a consacré différentes critiques à l'œuvre d'Alain Galan, sur son blog, sur RCF Limousin et sur France Bleu Limousin. Il le cite également dans son ouvrage Du pays et de l'exil - Un abécédaire de la littérature du Limousin, Les Ardents Éditeurs, 2008
Luc de Goustine, Alain Galan, un drôle d'animal, France Catholique, 16 février 2018
Géraldine Booter, Alain Galan, Chafouine, Etudes, mai 2018
Jean-Claude Lebrun, Alain Galan, réalisme magique, L'Humanité, 15 février 2018
Jérôme Garcin, Un ours bien léché. ''Sommeil d'ours'' par Alain Galan, L'Obs n°2977, 11 novembre 2021
Marc-Olivier Parlatano, Alain Galan, la tentation de l'ours, Le Courrier de Genève, 3 décembre 2021
Xavier Houssin, L'ours et les rêves. Et Alain Galan de raconter un apprivoisement, Le Monde, 17 décembre 2021.