Ainsi ai-je entendu

Ānanda récitant les enseignements du Bouddha lors du premier concile bouddhique, et débutant chacun d'eux par « Ainsi ai-je entendu ». Fresque. Site du Temple de Jetavana (en), Sāvatthī, Inde.

Ainsi ai-je entendu (pāli : evaṃ me sutaṃ ; sanskrit IAST : evaṃ mayā śrūtaṃ) est la traduction la plus courante de la formule introductive de la plupart des sutras bouddhistes. La tradition bouddhiste theravāda soutient qu’elle a été employée pour la première fois par Ānanda, cousin et disciple de Siddharta Gautaama, lorsqu'il a récité les enseignements du Bouddha, au cours du premier concile bouddhique, tenu au Ve siècle av. J.-C., après le parinirvana. La formule doit certifier qu'il s'agissait bien là du témoignage d'une personne ayant entendu elle-même les enseignements du Bouddha. Par la suite, la formule a été reprise dans les sutras du mahāyāna et du vajrayāna, qui commencent à apparaître au début de notre ère.

Toutefois, au cours du XXe siècle, plusieurs indianistes ont émis des réserves, tant en ce qui concerne cette affirmation, que sa mise en relation avec les mots qui la suivent et la complètent. Diverses théories qui s'opposent ont été développées, dans lesquelles les auteurs tentent de restituer ce qui était, selon eux, l’esprit originel de cette formule.

Histoire

On traduit couramment la formule evaṃ mayā śrūtaṃ qui ouvre de nombreux sūtras par la phrase « Ainsi ai-je entendu ». Sa présence est considérée comme la preuve qu'il s'agit bien d'un sūtra (ou discours) prononcé par le Bouddha historique. C’est une sorte de «sceau d'authenticité »[1],[2]. Selon la tradition basée sur les commentaires palis (ceux se rapportant aux textes du Dīgha Nikāya), la formule a été utilisée pour la première fois par Ānanda, lors du premier concile bouddhique qui s’est déroulé à Rājagṛha (l'actuelle Rajgir)[3] au Ve siècle av. J.-C. C’est lors de ce rassemblement que le Tipiṭaka a été établi[4].

Ānanda était réputé pour avoir une extraordinaire mémoire, et, en sa qualité de plus proche assistant du Bouddha, il s'est vu confier la tâche de rapporteur (sanskrit : saṃgītakāra[5]) de ses enseignements[6].

La formule est généralement suivie du nom du lieu où le discours a été prononcé, et de celui de l’interlocuteur auquel[Note 1] le Bouddha s’adressait[7]. Dans certains textes du bouddhisme ancien, des formulations presque identiques sont employées, comme « Ceci a été dit par le Bienheureux (Vutaṃ hetaṃ bhagavatā) » dans le recueil de 112 sutras intitulé Itivuttaka (les « Ainsi a-t-il été dit »)[8],[9],[10].

Interprétation et traduction

Ānanda. Sculpture en calcaire peint. VIIIe siècle, dynastie Tang. Metropolitan Musuem of Art.

La formule « Ainsi ai-je entendu » est interprétée et traduite différemment selon les auteurs, dont certains mettent en doute qu’elle ait été en premier lieu prononcée par Ānanda. Selon le moine érudit indien du Ve siècle Buddhaghosa, « Ainsi ai-je entendu » signifie: « Reçu en la présence du Bouddha » (sanskrit : sammukha patiggabitam)[11]. »

Du côté de la recherche, Étienne Lamotte considère que c'est le Bouddha lui-même qui a placé la formule au début de ses discours, pour qu’elle soit véhiculée par l'intermédiaire d’Ānanda[12], tandis que Jean Filliozat n'est pas d'accord avec l'explication traditionnelle selon laquelle Ānanda est le créateur de la formule, car elle donne plutôt l’impression que ce qui suit est un ouï-dire et non un témoignage direct. Selon lui, elle serait donc plutôt due à un compilateur qui l’aurait ajoutée postérieurement au premier concile[13]. Après avoir comparé entre eux les textes jaïns et bouddhiques, le sanskritiste John Brough conclut, contrairement à Filliozat, que la formule atteste bien que l'on a affaire à un témoignage personnel direct et non à un ouï-dire[2],[14]. En 1940 déjà, Jean Przyluski pensait qu'à l'origine la formule pourrait avoir signifié que les discours bouddhiques étaient présentés comme faisant partie de la shruti, la révélation sacrée ; cela tendait selon lui à prouver que les textes bouddhiques étaient considérés comme aussi importants que les védas dans la tradition brahmanique[11].

John Brough est d'accord avec Przyluski sur le fait que cela a pu jouer un rôle dans le développement de l'expression, mais il conclut que la motivation de se déclarer témoin de l'enseignement du Bouddha pourrait à elle seule l'expliquer de manière adéquate. Il rapporte un récit traditionnel dans lequel les disciples du Bouddha pleurent lorsqu'ils entendent Ānanda prononcer les mots «Ainsi ai-je entendu…» pour la première fois, s'émerveillant d'entendre à nouveau les mots mêmes de leur maître disparu[15]. Les conclusions de Konrad Klaus (de) diffèrent cependant de celles de Brough. Klaus se réfère à un discours du Dīgha Nikāya et à un autre du Majjhima Nikāya, dans lesquels la formule se rapporte à « ce qui a été acquis par la communication d'autrui, et non par expérience personnelle »[16]. Klaus mentionne par ailleurs une autre expression qui signifie bien qu'un discours a été directement reçu de quelqu'un, à savoir : «samukkhā me taṃ ... samukkhā paṭiggahitaṃ », qui signifie « J'ai entendu et appris ceci des propres lèvres de ... », locution souvent utilisée à propos du Bouddha[16]. Selon Klaus, si la formule « Ainsi ai-je entendu … » marque qu’il s’agit bien d’un discours rapportant la parole du Bouddha, cela ne signifie pas forcément qu’elle a été prononcée par celui-ci, même s'il admet que les premiers textes sanskrits contiennent une interprétation de la formule qui fait référence à l'expérience personnelle[16].

Ponctuation et sémantique

La bouddhologue américaine Jan Nattier (en) souligne que l’entrée en matière des discours bouddhiques commençant par « Ainsi ai-je entendu… », a fait « couler beaucoup d'encre ces dernières années, en ce qui concerne la ponctuation », les spécialistes ne parvenant pas à s'accorder sur le découpage des groupes de mots et ni sur le nombre de phrases. Parmi les nombreuses hypothèses émises, elle relève « au moins trois options d'interprétation »[17],[Note 2].

Option 1 : Première phrase composée de trois mots

« Ainsi ai-je entendu. En ce temps-là, le Bienheureux se trouvait/séjournait à … [+nom du lieu], au/dans …[+ précisions (parc, monastère…)] (sanskrit : evaṃ mayā śrūtaṃ | ekasmin samaye bhagavān [+ nom du lieu] viharati sma [+précisions (parc, monastère …)][17],[18]. »

Plusieurs auteurs considèrent que la première phrase est formée des trois mots « evaṃ mayā śrūtaṃ ». Mark Allon, spécialiste en études bouddhistes, défend cette traduction en se basant sur la métrique des modèles de rimes des figures de style[19]. Ces trois mots, en pāli, indiquent la tradition orale par laquelle les discours ont été transmis.

Comme dans de nombreux textes, l’entrée en matière contient des rimes destinées à faciliter la mémorisation, comme par exemple la répétition des sons consonants initiaux (allitération): «evaṃ … ekaṃ» et celle des sons finaux (homéotéleute) : «evaṃ … suttaṃ … ekaṃ … samayaṃ»[20],[21]. Ces rimes montrent que les deux phrases — la première commençant par « Ainsi…» («evaṃ …») et la seconde par «En ce temps-là» («ekaṃ samayaṃ») — étaient considérées comme deux unités (phrases) distinctes[20].

Carmen Dragonetti et Fernando Tola arrivent à la même conclusion : selon eux, un préambule formé des trois mots est contextuellement plus adéquat[22]. Quant à l’universitaire Brian Galloway, il affirme que de nombreux commentateurs tibétains et indiens, tels que Vimalamitra (VIIIe siècle), étaient en faveur d'un préambule en trois mots[23],[24].

Option 2: Première phrase composée de cinq mots

« Ainsi ai-je entendu en ce temps-là. Le Bienheureux se trouvait /séjournait à [+nom du lieu], au/dans [+ précisions (parc, monastère…)] (evaṃ mayā śrūtaṃ ekasmin samaye | bhagavān [+ nom du lieu] viharati sma [+précisions (parc, monastère…)])[17] »

Plusieurs chercheurs estiment que la phrase d’introduction est en fait composée des cinq mots « evam me sutam ekam samayam » (Ainsi ai-je entendu en ce temps-là[17],[18]), traduction souvent attribuée à John Brough, mais qui a en fait été proposée pour la première fois par l'orientaliste allemand Alexandre von Staël-Holstein, à partir de textes et commentaires indiens[25],[26].

J. Brough s'est à la fois basé sur des traductions tibétaines, des récits Avadāna et les commentaires palis (aṭṭhakathā) et sanskrits.[27],[28].

Mais l’indologue allemand Oskar von Hinüber (en) rejette cette interprétation. Il souligne que si, en sanskrit, il est courant de relier deux phrases, cette pratique est inhabituelle en pāli. Von Hinüber affirme en outre que dans les premiers textes pāli, ainsi que dans leurs commentaires, la séparation des deux phrases est en fait assez fréquente[29], ce que Konrad Klaus confirme[30].

Option 3: Une seule phrase sans ponctuation

« Ainsi ai-je entendu en ce temps-là le Bienheureux se trouvait /séjournait à [+nom du lieu], au/dans [+ précisions (parc, monastère…)] (evaṃ mayā śrūtaṃ ekasmin samaye bhagavān [+ nom du lieu] viharati sma [+précisions (parc, monastère…)])[17] »

Enfin, un troisième groupe estime que la formule introductive ne se limite pas à trois ou cinq mots, mais inclut également tous les autres, formant ainsi une phrase sans ponctuation.

Ce type de traduction, appelée « construction à double articulation », a été proposé par le bouddhologue américain Paul Harrison et le tibétologue néerlandais Tilmann Vetter (nl) , qui ont effectué leurs travaux à partir de traductions en tibétain et de commentaires en sanskrit[31],[19],[32].

Emploi de la formule par les différentes écoles bouddhistes

Statue du moine chinois Kumarajiva, placée à l’entrée des Grottes de Kizil, Xinjiang, Chine de l'Ouest.

Les différentes écoles bouddhistes (theravāda, mahāyāna et vajrayāna) font commencer les discours du Bouddha par la formule « Ainsi ai-je entendu ».

Avant le Ve siècle, les traductions chinoises des textes bouddhistes traduisaient souvent la formule standard par « Ainsi entendu » ou « Entendu comme ça » (chinois: 聞如是), en omettant le sujet « Je » (chinois : 我) pour des raisons stylistiques. Vers le IVe ou Ve siècle, le moine érudit Kumarajiva a commencé à rendre la formule par « Ainsi / Comme ceci j’entends » (chinois: 如是我聞 rúshìwǒwén), qui depuis lors est devenue la traduction standard en chinois[33],[Note 3].

Les traditions mahāyāna et vajrayāna ont par la suite considéré de nombreux discours postérieurs au Bouddha, donc dus à des moines, comme ayant été prononcés par lui. De ce fait, la formule « Ainsi / Comme ceci j’entends » (chinois : 如是我聞 rúshìwǒwén) y a été incluse au même titre que dans tous les autres textes[34].

Le traité Da zhidu lun (en) (le Traité de la Grande Prajnaparamita), également traduit en chinois par Kumarajiva, recommande aux éditeurs de ne pas manquer de l'insérer[35].

Souvent, les commentaires mahāyāna précisent que la formule peut non seulement se référer à Ānanda, mais aussi à certains bodhisattvas, comme Mañjuśrī[18]. Cependant, la recherche contemporaine a remis en question la valeur historique de certains de ces commentaires, bien que certains scientifiques n'excluent pas la possibilité qu'une partie du contenu des discours soit effectivement contemporaine du Bouddha[36].

Notes et références

Notes

  1. Singulier ou pluriel selon la situation: soit « de l'interlocuteur auquel » soit « des interlocuteurs auxquels ».
  2. Les trois phrases citées sous « Options 1, 2, 3 » sont des traductions de l’anglais vers le français du texte de Jan Nattier, 2014, p. 39, qui mentionne les phrases sources en sanskrit IAST, mais pas en pāli (s'agissant d'une citation il n'y a pas lieu de compléter le texte de l'auteure).
  3. Jan Nattier, 2014, p. 41, souligne que l’ordre des mots suit les règles de la syntaxe indienne et non celles de la chinoise.

Références

  1. Carmen Drogonetti et Fernando Tola 1999, p. 54.
  2. a et b John Brough 1950, p. 424.
  3. S.K. Nanayakkara 1990, p. 174.
  4. John Powers 2013, Evaṃ mayā śrutaṃ ekasmin samaye.
  5. Robert. E. Buswell Jr. et Donald. S. Lopez Jr. 2013, Saṃgītakāra, p.1843.
  6. Robert. E. Buswell Jr. et Donald. S. Lopez Jr. 2013, Ānanda, p. 517.
  7. Damien Keown 2004, p. 89.
  8. Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton Press, 2014 (ISBN 978-0-691-15786-3) p. 375
  9. Robert .E. Buswell Jr et Donald. S. Lopez Jr 2013, Itivuttaka, p. 941.
  10. Bhikkhu Anālayo 2007, p. 19.
  11. a et b Jean Przyluski 1940, p. 247, note 2.
  12. Étienne Lamothe 2005, p. 190.
  13. S.K. Nanayakkara 1990, p. 174-175.
  14. Jens-Uwe Hartmann et Konrad Klaus 2007, p. 316.
  15. John Brough 1950, p. 425.
  16. a b et c Jens-Uwe Hartmann, Konrad Klaus 2007, p. 319-320, «... durch Mitteilung durch Andere erworbenen wurde.».
  17. a b c d et e Jan Nattier 2014, p. 39.
  18. a b et c Robert .E. Buswell Jr, Donald. S. Lopez Jr Buswell et Lopez 2013, «Evaṃ mayā śrutaṃ», p. 733-4.
  19. a et b Carmen Dragonetti, Fernando Tola 1999, p. 53.
  20. a et b Mark Allon 1997, p. 195.
  21. Bhikkhu Analayo 2007, p. 5-6.
  22. Carmen Dragonetti, Fernando Tola 1999, p. 54-55.
  23. Brian Galloway 1991, p. 101.
  24. Brian Galloway 1997, p. 367.
  25. Chu Fen Chen et Bernard Montoneri 2011, p. 286-7.
  26. Jan Nattier 2014, p. 39, note 4.
  27. John Brough 1950, p. 418, 423.
  28. Jens-Uwe Hartmann, Konrad Klaus 2007, p. 310-1.
  29. Jens-Uwe Hartmann, Konrad Klaus 2007, p. 311-2.
  30. Jens-Uwe Hartmann, Konrad Klaus 2007, p. 311-6.
  31. Jan Nattier 2014, p. 39, note 5.
  32. Jens-Uwe Hartmann, Konrad Klaus 2007, p. 314-5.
  33. Jan Nattier 2014, p. 40-41, 53.
  34. Andrew Skilton 2005, p. 745-6.
  35. Joseph Walser 2005, p. 154.
  36. Paul Williams 2009, p. 39.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles

  • (en) Bhikkhu Anālayo, « Oral Dimensions of Pali Discourses: Pericopes, Other Mnemonic Techniques and the Oral Performance Context », Canadian Journal of Buddhist Studies, vol. 3,‎ (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) John Brough, « Thus Have I Heard... », Bulletin of the School of Oriental and African Studies., Cambridge University Press, vol. 13, no 2,‎ , p. 416-426 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Chu Fen Chen et Bernard Montoneri, « Study of the Punctuation Errors in the Taisho Diamond Sutra Based on Sanskrit-Chinese Comparison », Proceedings of the 23rd North American Conference on Chinese Linguistics (NACCL-23), Université de l’Oregon, vol. 2,‎ , p. 279-306 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Brian Galloway, « Thus have I heard: At one time ... », Indo-Iranian Journal, vol. 34, no 2,‎ , p. 87-104 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Brian Galloway, « A Reply To Professor Mark Tatz », Indo-Iranian Journal, vol. 40, no 4,‎ , p. 367-371 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Jean Przyluski, « Darstantika, Sautrantika and Sarvastivadin », Indian Historical Quarterly, vol. 16,‎ , p. 246-254 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Carmen Dragonetti et Fernando Tola, « Ekaṃ Samayam », Indo-Iranian Journal, vol. 42, no 1,‎ , p. 53-55 (3 pages) (lire en ligne Accès payant, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Ouvrages

  • (en) Mark Allon, Style and Function: A Study of the Dominant Stylistic Features of the Prose Portions of Pāli Canonical Sutta Texts and Their Mnemonic Function, Tokyo, The International Institute for Buddhist Studies of the International College for Advanced Buddhist Studies, (ISBN 4-906-26740-8).
  • (en) Robert E. Buswell Jr. et Donald. S. Lopez Jr., Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton (NJ), Princeton University Press, , xxxii + 1265 p. (ISBN 978-0-691-15786-3, lire en ligne).
  • (en) Damien Keown (en), A Dictionary of Buddhism, Oxford, Oxford University Press, , 368 p. (ISBN 978-0-191-57917-2).
  • (de) Jens-Uwe Hartmann et Konrad Klaus, Indica et Tibetica. Festschrift für Michael Hahn. Zum 65. Geburtstag von Freunden und Schülern überreicht Chapitre : Zu der formelhaften Einleitung der buddhistischen Sūtras (Sur l’introduction formelle des Sūtras bouddhistes), Vienne (Autriche), Arbeitskreis für tibetische und buddhistische Studien Universität, , 616 p. (ISBN 9783902501059).
  • (en) Étienne Lamotte, « The Assessment of Textual Authenticity in Buddhism », dans Paul Williams (Ed.), Buddhism: Critical Concepts in Religious Studies, vol. I, Londres, Routledge, (1re éd. 1984) (ISBN 978-0-415-33227-9, lire en ligne), p. 188-213
  • (en) S.K. Nanayakkara, Encyclopaedia of Buddhism, vol. 5, n° 1 (dirigé par G.P. Malalasekera), Kandy (Sri Lanka), Government of Ceylon (Sri Lanka), (lire en ligne), « Evaṃ me suttaṃ ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Jan Nattier (en), Buddhism Across Asia: Networks of Material, Intellectual and Cultural Exchange, vol. 1 (collectif dirigé par Tansen Sen), Singapour, Institute of Southeast Asian Studies, , 484 p. (ISBN 978-9-814-51932-8, lire en ligne), chap. 3 (« Now You Hear It, Now You Don't: The Phrase 'Thus Have I Heard' in Early Chinese Buddhist Translations »), p. 39-64.
  • (en) John Powers, A Concise Encyclopedia of Buddhism, Londres, Oneworld Publications, , 288 p. (ISBN 978-1-780-74476-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Andrew Skilton, Sanskrit, Buddhist Literature ( Encyclopedia of Buddhism, volume 2, p.745-749), Farmington Hills, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1042 p. (ISBN 0-02-865720-9, lire en ligne).
  • (en) Joseph Walser, Nagarjuna in Context : Mahayana Buddhism and Early Indian Culture, New York, Columbia University Press, , 368 p. (ISBN 978-0-231-50623-6).
  • (en) Paul Williams (en), Mahāyāna Buddhism : The Doctrinal Foundations, Londres, Routledge, , 456 p. (ISBN 978-0-203-42847-4, lire en ligne).

Liens externes