Agence adventiste du développement et de l'aide humanitaireADRA, ou ADRA International -Agence de Développement et de Secours Adventiste (l'acronyme vient de l'anglais ADRA pour Adventist Development and Relief Agency) - est une organisation humanitaire créée après la Seconde Guerre mondiale, afin d'apporter un support pratique aux victimes dévastées par les conflits, notamment en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. Elle conduit des programmes de développement personnel et communautaire et des actions humanitaires liées aux catastrophes naturelles. Depuis 1997, cette organisation siège au Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC). HistoireADRA fut fondé en novembre 1956 sous l'appellation du Secours adventiste. En 1973, l'organisation devint le Service mondial adventiste[1], avant d'être renommée ADRA - l'Agence Adventiste d'Aide et de Développement - qui reflète mieux sa mission et l'ensemble de ses activités. Son objectif principal est d'améliorer la qualité de la vie et de venir en aide aux nécessiteux. ADRA a un programme très important de soutien aux groupes de gens en difficulté. En 2005, l'agence fit plus de 50 interventions d'urgence à travers le monde, qui bénéficièrent au moins à 28 millions de personnes[2]. MissionLa déclaration de mission d'ADRA est celle-ci : "ADRA œuvre avec les personnes qui sont dans la pauvreté et la détresse, afin de créer un changement juste et positif à travers des partenariats et des actions responsables"[3]. ADRA indique que sa raison d'être est "de suivre l'exemple du Christ en étant une voix pour servir et fonctionner en partenariat avec ceux qui sont dans le besoin"[4]. ADRA aide les populations sans distinction ethnique, nationale, politique, idéologique, ou religieuse. Elle aide toutes les personnes dans le besoin. La priorité est donnée aux personnes les plus vulnérables comme les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les immigrés, les malades, les sans-abris, les pauvres, les sinistrés, et les réfugiés[5]. Son slogan est : "Changer le monde, une vie à la fois". OrganisationPour améliorer la qualité de vie de millions de personnes à travers le monde, l'ADRA développe des partenariats avec de nombreuses organisations, les communautés et les gouvernements des États où elle intervient. ADRA comprend cinq domaines d'intervention:
Les domaines d'expertise d'ADRA comprennent l'éducation, les situations d'urgence, l'alimentaire, le traitement du SIDA, l'aide aux réfugiés, le logement, la formation, le développement, l'eau, l'hygiène, les femmes, les enfants, les programmes de gestion, la sécurité, l'agriculture, la supervision et l'évaluation de ses actions[6]. Certaines années, Charity Navigator[7] a attribué quatre étoiles à ADRA[8], la plaçant au niveau des organisations humanitaires les plus connues pour la qualité et l'efficacité de leurs services. Dans le domaine humanitaire, quatre étoiles est décrit comme "exceptionnel : excède la norme de l'industrie et dépasse la plupart des organisations humanitaires dans sa cause"[9]. ADRA utilise 93 % de ses ressources aux interventions humanitaires, environ 6 % à ses coûts administratifs et ses salaires, et 1 % à ses efforts pour récolter des fonds[10]. Elle opère dans 125 pays[11]. Besoins humanitairesSelon ADRA International, les besoins humanitaires dans le monde sont considérables :
Campagne " Mettez-y fin maintenant "En partenariat avec le Département du Ministère des Femmes - MIFEM, de l'Église Adventiste du Septième Jour, ADRA est engagé depuis octobre 2009 dans une campagne mondiale de sensibilisation intitulée End it Now - " Mettez-y fin maintenant " - pour la cessation rapide des violences (physiques, sexuelles et émotionnelles) contre les femmes et les filles. Dans un premier temps, les signatures d'un million de personnes dans plus de 200 pays sont récoltées pour présenter une pétition à Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Cette lettre appelle les instances internationales, les gouvernements, les entreprises, les écoles, les organisations humanitaires et les confessions religieuses à prendre toutes les mesures possibles pour faire cesser ces violences[19]. Il est estimé qu'au moins une femme sur trois dans le monde est battue, violée, mutilée, traitée en esclave (économique ou sexuelle) ou subit une autre forme d'abus. Charles Sandefur, président d'ADRA au moment du lancement de l'initiative, parlait de la nécessité de " conjuguer ses forces contre ce fléau " et d'agir sans délai[20]. Dans environ 60 pays, principalement en voie de développement, ADRA aide des femmes à se sortir de l'extrême pauvreté et de l'analphabétisme qui les rend plus vulnérables à la violence[21]. Bureaux d'ADRAListe non exhaustive
Articles connexesLiens externesRéférences
|
Portal di Ensiklopedia Dunia