L'abri, qui se cache derrière des arbres, est découvert par hasard en par François Beaux lors d'une prospection botanique de l'Association des amis de la forêt de Fontainebleau[2],[3]. Beaux le raconte ainsi des années plus tard dans les colonnes du Parisien : « Je faisais des recherches en botanique, à la saison des orchidées. Je m'étais écarté du chemin pour chercher des fleurs quand je suis tombé sur cet endroit. »[3].
Description
S'étendant sur environ 18 mètres de large, il s'agit d'un abri sous platière avec une hauteur limitée à 90 centimètres. C'est le site le plus riche en gravures rupestres de tous ceux qui se trouvent en forêt de Fontainebleau[2]. On distingue quatre zones sur lesquelles se répartissent les gravures[2]. Outre de nombreux sillons et grilles, cet abri présente surtout des figurations d'armes : lames d'épées, pointes de lance, coutelas, flèches et chevrons. Aucune des figurations n'est suffisamment précise pour pouvoir être datée autrement que de l'« âge des métaux », mais certaines formes font plutôt penser à l'âge du bronze[4].
Références
↑Pierre Doignon, « Découverte en forêt de la cavité gréseuse la plus riche en gravures rupestres », La Voix de la forêt, Fontainebleau, Association des amis de la forêt de Fontainebleau, , p. 28 (lire en ligne, consulté le )
[Beaux 1991] François Beaux, « La grotte des Orchidées », La Voix de la forêt, no 1, , p. 26-33
[Beaux 2004] François Beaux, « Les abris gravés de la forêt domaniale de Fontainebleau : deuxième partie (du Rocher de Milly aux Béorlots) », La Voix de la forêt, Fontainebleau, Association des amis de la forêt de Fontainebleau, no 1, , p. 28-36 (lire en ligne [PDF], consulté le )
[Beaux 2006] François Beaux, « Principaux abris gravés de la forêt domaniale de Fontainebleau », La Voix de la forêt, Fontainebleau, Association des amis de la forêt de Fontainebleau, no 2, , p. 160-176 (lire en ligne [PDF], consulté le )
[Bénard 2014] Alain Bénard (préf. Denis Vialou), Symboles et Mystères : L'art rupestre du sud de l'Île-de-France, Arles, Éditions Errance, , 228 p. (ISBN2-877-72964-8), « Les abris ornés du sud de l’Île-de-France », p. 27-154.
[Gratté 2015] Lucien Gratté, Survivance de l'art pariétal : au carrefour de l'histoire et de la préhistoire, Revel, Société d’histoire de Revel Saint-Ferréol, coll. « Lauragais patrimoine », , 2e éd. (1re éd. 1985) (BNF34775732, lire en ligne [PDF]), « Seine-et-Marne », p. 1210-1250
[Nehl 1988] Georges Nehl, « La grotte des Orchidées à la Touche aux Mulets », Art rupestre, no 30, , p. 21-37 (résumé)